Titre | Kizomba Dance: From Market Success to Controversial National Brand | |
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Auteur | Livia Jiménez-Sedano | |
Revue | Revue Européenne des Migrations Internationales | |
Numéro | vol. 35, no 3-4, 2019 Danses, musiques et (trans)nationalismes | |
Rubrique / Thématique | Dossier thématique |
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Page | 107-127 | |
Résumé |
L'objectif de cet article est d'analyser comment la globalisation contre-hégémonique d'une danse — la kizomba — a eu une répercussion sur la représentation symbolique d'une nation — l'Angola — et les polémiques suscitées. La danse de couple appelée kizomba est devenue populaire dans certaines villes de l'Afrique lusophone et à Lisbonne pendant les années 1980. Au milieu des années 1990, une version commerciale de la danse est introduite en Portugal et ensuite globalisée. Les professeurs entrent en concurrence pour attirer des élèves, et mènent des débats sur l'angolanité, la cap-verdianité, l'africanité ou le caractère global de la danse pour donner de la légitimité à leurs propres pratiques. L'État d'Angola a ainsi profité du succès de la kizomba pour revendiquer la musique et la danse comme symboles nationaux. En conclusion, les industries globales sont devenues centrales pour définir les symboles nationaux dans le contexte néolibéral, notamment dans le cas des ex-colonies. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper aims to analyze how the global contra-flow of a dance style — kizomba — generated an impact on the symbolic representation of a nation — Angola — nd the controversies this national branding involves. The kizomba couple dance style became popular in some Portuguese-speaking African cities and nightclubs in Lisbon in the 1980s. In the mid-1990s, the style underwent commodification in Portugal. In less than ten years, it went onto become a global dance industry in which teachers compete to attract students and correspondingly triggering heated debates on the Angolan-ness, Cape-Verdean-ness, African-ness or the global character of kizomba to legitimize their own practices. In this context, the Angolan state has also capitalized on kizomba's global success to claim the music and the dance as national symbols. Our conclusion points to how global industries have gained greater influence over the definition of national symbols in late modernity, a process to which former colonies would seem more vulnerable. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REMI_353_0107 |