Titre | L'Italie en vacance de l'Europe | |
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Auteur | Federico Rampini, Sylvie Pizzuti | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 61, no 1, 1996 | |
Rubrique / Thématique | L'Union européenne face à l'échéance de 1996 |
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Page | 61-72 | |
Mots-clés (matière) | accords de Maastricht euro monnaie système monétaire européen - S.M.E. | |
Mots-clés (géographie) | Italie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
Depuis la naissance de la Communauté, les dirigeants italiens ont choisi l'Europe pour imposer un processus de modernisation qui, autrement, n'aurait pas pu s'appuyer sur un consensus national suffisant. Or, pour la première fois, avec l'arrivée au pouvoir de Silvio Berlusconi en 1994, le pays s'est divisé sur la question européenne. Les partisans de Maastricht considèrent que l'Italie paierait très cher son exclusion de la monnaie unique. Mais les défenseurs d'une « autre politique », de plus en plus nombreux, peuvent affirmer qu'avec la sortie de la lire du SME, l'Italie a fini par mieux défendre ses intérêts nationaux. La vitalité de l'économie italienne contredit les dogmes monétaristes de la Bundesbank ; mais la germanisation de l'Europe présente des inconvénients pour ceux qui restent à l'écart. D'où la nécessité pour Rome de rentrer dans le jeu européen pour essayer d'infléchir les priorités de l'UE afin de privilégier la croissance et l'emploi. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Italy and Europe, by Federico Rampini
Since the beginning of the Community, Italian leaders have relied on Europe as a way to impose a process of modernisation which otherwise would not have had sufficient national support. However for the first time, with the arrival of Silvio Berlusconi in 1994, the country has become divided over the European question. Supporters of Maastricht believe that Italy would pay dearly if excluded from the single currency. But an increasing number of people defend 'an alternative policy' and daim that by leaving EMS, Italy has been better able to defend its national interests. The vitality of the Italian economy contradicts the monetary dogmas of the Bundesbank; but the Germanisation of Europe has some drawbacks for those who stay outside. This is why it is necessary for Italy to participate fully in the European debate in order to try and influence the priorities of the EU toward growth and employment. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1996_num_61_1_4513 |