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Titre Finanzplatz Deutschland : une réponse nationale ou européenne à l'internationalisation ?
Auteur Jonathan Story, Mercedes Neal
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 61, no 2, 1996
Rubrique / Thématique
Repères
Page 369-383
Mots-clés (géographie)Allemagne
Mots-clés (matière)marché financier marché unique européen politique financière
Mots-clés (organismes)Union européenne - U.E.
Résumé Les marchés financiers allemands et leurs instances de régulation ont évolué à un rythme pondéré alors même que les places financières globales, depuis le début des années 80, se développaient rapidement. En effet, le gouvernement a préféré favoriser des changements incrémentaux, au moment où il négociait de délicats compromis dans le cadre du marché intérieur européen, car une éventuelle expérience de « big bang », compromettant le fragile équilibre des intérêts domestiques, ne soulevait aucun enthousiasme outre-Rhin. Cependant, le marché unique ne peut devenir une réalité en ce qui concerne les marchés financiers que par l'introduction d'une culture européenne, en rupture avec la culture d'entreprise nationale, accordant les mêmes droits à tous les actionnaires de l'UE. Par ailleurs, l'union monétaire devrait être suivie, en Allemagne comme dans les autres Etats-membres, et le plus tôt possible, par une remise en cause des participations croisées nationales telles qu'elles existent actuellement, qui représentent à l'échelle des entreprises la contrepartie de l'Europe des Etats.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Finanzplatz Deutschland : a National or European Response to Internationalization ?, by Jonathan Story While German financial markets, and regulatory institutions have evolved at a sedate pace, since the early 1980s global financial markets hâve grown rapidly. The government's preference was to preside over incremental changes, while negotiating complex compromises within EU's internai market programme. There was no enthusiasm at ail for any « Big Bang » experiment that would compromise the delicate balance of domestic interests. Yet the internal market may only be achieved in financial markets by the introduction of a European as oppo-sed to a national corporate culture, allowing for equal rights for ail shareholders in the EU. Monetary union is likely to be followed, in Germany as in other member states, and sooner rather than later, by an unravelling of national cross-share-holding which stands as a business counterpart to a Europe of states, such as exists today.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1996_num_61_2_4541