Contenu du sommaire
Revue | Politique étrangère |
---|---|
Numéro | vol. 61, no 2, 1996 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Editorial - p. 261-264
- Les auteurs - p. 267-269
- Résumés. Abstracts - p. 271-277
Les trois Grands de l'Asie
Dossier sur la Chine, l'Inde et le Japon qui tente de répondre à des questions cruciales pour l'avenir de ces trois grands de l'Asie.- Introduction - François Godement p. 279-280
- Vers une Inde post-congressiste ? - Christophe Jaffrelot p. 281-291 Les élections indiennes d'avril-mai ont vu le Congrès subir une défaite historique : l'ancien parti dominant ne sera sans doute pas en mesure de gouverner seul avant longtemps ; or les électeurs ne lui ont pas désigné de successeur véritable. Certes, le BJP, réputé pour son nationalisme hindou, est devenu la première force au parlement mais il stagne en termes de suffrages exprimés et ne paraît pas à même de remporter une majorité des sièges en raison de la fragmentation croissante de Pélectorat qu'illustre bien l'essor des partis régionaux. L'ère post-congressiste dans laquelle entre l'Inde sera sans doute marquée par le règne des coalitions.Towards Post-Congress India ?, by Christophe Jaffrelot The Indian élections of April-May have resulted in an historie defeat for the Congress party : it will probably not be in a position to govern alone before long. Yet, the voters have not designated a genuine successor. To be sure, the BJP, known for its Hindu nationalist ideology, has become the major force in Parliament, but it stalls in terms of votes cast and seems unable to win a clear majority of seats due to the growing split in the electorate aptly illustrated by the emergence of regional parties. The post-Congress era now opening-up before India will most probably bear the hallmark of coalition-rule.
- La nouvelle définition de la politique étrangère du Japon - Koji Kakizawa p. 293-301 Avec la fin de la guerre froide, le Japon doit redéfinir son rôle international, et en particulier ses relations avec les Etats-Unis. Il ne doit plus se limiter à une situation de contributeur économique. Il est appelé à assumer un rôle politique plus actif, notamment au sein d'une Asie en pleine mutation tant sur le plan économique que stratégique. Cette politique doit se déployer dans le cadre d'organisations régionales et internationales. Ainsi, la participation de Tokyo à l'APEC et à l'ASEM, ou aux forces de maintien de la paix des Nations unies, lui permet de combiner son appartenance aux mondes asiatique et industriel et de prendre une place sur la scène politique mondiale. Ces nouvelles responsabilités devraient se traduire par l'acquisition d'un siège de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.The New Definition of Japan's Foreign Policy, by Koji Kakizawa With the end of the Cold War, Japan needs to redefïne its international role, especially its relationship with the United States. It can no longer confine itself to the role of economie contributor. Japan is called upon to undertake a more active political role, notably in the context of Asia's économie and strategie transformation. Such a policy must be implemented in the framework of regional or international organizations. Hence, Tokyo's participation in APEC and ASEM as well as in UN peace-keeping forces allows it to combine its membership in the Asian and in the industrialized worlds, and to enter the global political scene. These new responsibilities should translate into a permanent seat on the UN Security Council.
- L'économie japonaise en mutation - Christian Sautter p. 303-314 Une croissance économique médiocre depuis 1991, et une année 1995 terrible pour le Japon alimentent la thèse du déclin et révèlent les défaillances de la société nippone. Cependant, en dépit de la crise bancaire et du vieillissement démographique, le pays conserve de nombreux atouts : entrée imminente dans la vie active d'une génération très éduquée, forte épargne, importantes capacités technologiques, extension globale de son industrie. Mais face à la renaissance américaine et à la montée en puissance de la Chine, le Japon devra choisir entre la non-décision, menant à un lent déclin et à une maturité à l'européenne, et l'ouverture, improbable, de la société et de l'économie par l'humanisation des villes, un rôle accru donné aux femmes et une atténuation des effets des structures pyramidales de l'industrie, de la finance et de l'Administration.The Metamorphosis of the Japanese Economy, by Christian Sautter Mediocre economie growth since 1991 as well as a 1995 annus horribilis for Japan feed into prognoses of decline, while highlighting the failings of Japanese society. But in spite of the banking crisis and demographie ageing, the country retains numerous assets : a highly educated generation about to enter active life, strong savings, important technological capabilities, as well as the global presence and nature of its industry. Yet (and especially in view of the American resurgence and Chima's Rise to Power) Japan wiïl have to choose between non-decision leading to slow décline and European-style maturity, and an improbable opening-up of its economy and society through urban humanization, an increased role for women, and reform of hierarchical structures in industry, finance, and in the Civil service.
- Le Japon et la Chine : amour, haine et géostratégie - Jean-Marie Bouissou p. 315-326 Dix-huit siècles de rapports ambigus et le traumatisme d'une guerre dévastatrice ont marqué les relations sino-japonaises, dont le contexte passionnel place Tokyo sur la défensive. Le développement de la Chine, dans toutes les hypothèses, constitue une menace pour le Japon, qui n'a guère de prise sur cette évolution. De même, il est assez désarmé face aux diverses options militaires dont la Chine dispose. Une stratégie patiente à trois axes — esquisser un containment, prendre Pékin dans le filet des organisations internationales et bâtir la confiance — semble la plus appropriée à terme. Mais le facteur temps peut s'avérer crucial, compte tenu de la volatilité de la situation en Chine.Japan and China : Love, Hatred, and Geo-Strategy, by Jean-Marie Bouissou Sino-Japanese relations bear the imprint of eighteen centuries of ambiguity, and the trauma of a devastating war. This impassioned context puis Tokyo on the defensive. In any hypothesis, China's development constitutes a threat to Japan, which stands by helpless. Likewise, Japan's options are few compared with China's military might. A patient three-pronged strategy (some form of contain-ment, tying China into multilateral networks, and confidence-building) seems the most appropriate over time. But the time factor may turn out to be crucial, given the volatility of the situation in China.
- La place des Chinois d'outre-mer en Chine - Gilles Guiheux p. 327-336 Les Chinois d'outre-mer, premiers investisseurs étrangers en Chine, sont des acteurs-clefs de la révolution économique qui se joue sur le continent chinois depuis 1978. Leur présence massive s'explique par plusieurs facteurs. Parce qu'ils sont chinois, et qu'ils partagent avec leurs interlocuteurs la même langue, la même culture, et des liens ancestraux, ils disposent d'un avantage comparatif incontestable. Celui-ci tient aussi à leur maîtrise de pratiques d'affaires particulièrement adaptées au milieu chinois (l'importance des réseaux). Ils ont su cultiver les protections bureaucratiques indispensables. Si à moyen terme ces avantages persistent, à long terme, ils sont destinés à s'éroder.Overseas Chinese in China, by Gilles Guiheux Overseas Chinese are the first foreign investors in mainland China and have been the key players in China's economie revolution which began in 1978. Several factors have to be taken into account to explain their overwhelming presence. First, their Chineseness. Considering that they share with their mainland Chinese counterparts, the same language, the same culture, and sometimes kin-ship des, they enjoy unquestionable comparative advantages. Chinese economie culture (the importance of networks) has also turned out to be especially effective. They have succeeded in achieving the right bureaucratic patronage. In the near future, these advantages may persist, but they are bound to lessen in the long run.
- Chine : la double voie vers l'économie de marché - Fan Gang, Benoît Kremer p. 337-351 La Chine a amorcé à la fin des années 70 une réforme économique suivant l'« approche progressive », qui se caractérise par un « système à deux voies ». Elle ne repose pas sur une véritable volonté de réforme. Elle est une réponse aux « crises » économiques. Jusqu'ici, son principal résultat est le développement d'un nouveau secteur non étatique, axé sur le marché, qui se compose de sociétés anonymes, de co-entreprises avec des investissements étrangers et d'industries rurales semi-privées détenues par les collectivités (EMV). La réforme des entreprises étatiques a été longtemps retardée ; mais la croissance du secteur non étatique est en train d'en modifier les conditions, et l'ancien système devient progressivement de moins en moins profitable et perd en importance.Dual-Track Transition to Market-Oriented Reform, by Fan Gang China bas been undertaking an « incremental approach » to économie reform since the late I970's, characterized by a « Dual-track System ». The reform policy does not corne from a genuine will of reform. It is an answer to economie « crises ». It starts with the growth of « new track », a new economie sector, without immediate reform of the « old track » in the early stage of the reform. The major achievement of the reform so far in China is the dynamic development of a new market-oriente d non-state sector which consists of share-holding corporate, joint-venture with foreign investment, and semi-private community-owned rural industries (TVEs). The reform of the state enterprise bas been post-poned for a long time ; but the growth of the non-state sector is changing the conditions for the reform of public sector and the old System is becoming less and less profitable and prevalent.
Repères
- L'APEC face à de nouveaux choix - Hugh Corbet, Marie-Claude de Saint-Hilaire p. 353-368 Le forum de coopération économique de l'Asie-Pacifique (APEC) fut créé à l'initiative de pays dont le développement repose sur les échanges (Asie de l'Est et Australie) afin de réagir aux mesures protectionnistes prises par les pays développés. Aujourd'hui, elle a pour objectif de promouvoir une libéralisation du commerce et des investissements dans la région d'ici 2020 en mettant en place une zone de libre-échange. Cette organisation, qui s'appuie sur une philosophie et des méthodes pragmatiques, regroupe actuellement 18 pays, dont les économies, les valeurs culturelles et les positions relatives à l'intégration apparaissent très disparates, plus particulièrement entre les Etats anglo-saxons qui mettent l'accent sur la confrontation des points de vue et les pays asiatiques qui, eux, cherchent à favoriser l'harmonie et à éviter tout conflit.APEC Faces New Choices, by Hugh Corbet The Asia-Pacific Economie Cooperation forum was created on the initiative of countries whose development rests on trade (East Asia and Australia) as a reaction against protectionist measures adopted by developed countries. Nowadays, its aim is to promote regional trade and investment liberalization by 2020, by setting up a free-trade zone. This essentially pragmatic organization brings together 18 countries with rather heterogeneouseconomies, cultural values, and policies on integration. The cleavage is currently clearest between Anglo-Saxon countries which emphasize the confrontation of diverging viewpoints, and Asian countries more inclined to consensus-building and conflict-avoidance.
- Finanzplatz Deutschland : une réponse nationale ou européenne à l'internationalisation ? - Jonathan Story, Mercedes Neal p. 369-383 Les marchés financiers allemands et leurs instances de régulation ont évolué à un rythme pondéré alors même que les places financières globales, depuis le début des années 80, se développaient rapidement. En effet, le gouvernement a préféré favoriser des changements incrémentaux, au moment où il négociait de délicats compromis dans le cadre du marché intérieur européen, car une éventuelle expérience de « big bang », compromettant le fragile équilibre des intérêts domestiques, ne soulevait aucun enthousiasme outre-Rhin. Cependant, le marché unique ne peut devenir une réalité en ce qui concerne les marchés financiers que par l'introduction d'une culture européenne, en rupture avec la culture d'entreprise nationale, accordant les mêmes droits à tous les actionnaires de l'UE. Par ailleurs, l'union monétaire devrait être suivie, en Allemagne comme dans les autres Etats-membres, et le plus tôt possible, par une remise en cause des participations croisées nationales telles qu'elles existent actuellement, qui représentent à l'échelle des entreprises la contrepartie de l'Europe des Etats.Finanzplatz Deutschland : a National or European Response to Internationalization ?, by Jonathan Story While German financial markets, and regulatory institutions have evolved at a sedate pace, since the early 1980s global financial markets hâve grown rapidly. The government's preference was to preside over incremental changes, while negotiating complex compromises within EU's internai market programme. There was no enthusiasm at ail for any « Big Bang » experiment that would compromise the delicate balance of domestic interests. Yet the internal market may only be achieved in financial markets by the introduction of a European as oppo-sed to a national corporate culture, allowing for equal rights for ail shareholders in the EU. Monetary union is likely to be followed, in Germany as in other member states, and sooner rather than later, by an unravelling of national cross-share-holding which stands as a business counterpart to a Europe of states, such as exists today.
- Roumanie / Hongrie : peut-il y avoir réconciliation ? - Catherine Durandin p. 385-395 Les négociations entre les deux Etats, portant sur la signature d'un traité de bon voisinage, ont finalement échoué, principalement en raison du refus roumain de reconnaître des droits collectifs à l'importante minorité hongroise de Transylvanie. Cet antagonisme apparaît bien plus profond. Il s'est manifesté tout au long de ce siècle sous la forme d'une compétition face aux « Grands » (Vienne, Berlin puis Moscou), puis à l'égard du réformisme gorbatchévien, enfin aujourd'hui face à la perspective d'intégration au sein des structures euro-atlantiques. Les difficultés de la transition constituent, cependant, un. ferment pour les tendances extrémistes qui s'expriment au sein d'opinions obnubilées par la menace incarnée par le voisin, et tentées par le rejet de l'Occident et de toutes revendications centrifuges. Ainsi, Bucarest n'exclut pas, face à cette pression, une nouvelle inclination vers Moscou en cas de non-adhésion à l'OTAN.Rumania-Hungary : Is Reconciliation Possible ?, by Catherine Durandin Negotiations between the two states on the signature of a treaty of good-neigh-bourliness have failed, mainly owing to the Rumanian refusal to recognize collective rights to the sizeable Hungarian minority in Transylvania. But the antagonism runs deeper. It has been apparent throughout this century in the shape of rivalry in the face of the « great powers » (Vienna, Berlin, and Moscow), later on in relation to Gorbachev's reformism, and finally today in the context of the prospect of integration into Euro-Atlantic structures. Transitional difficulties, however, constitute a breeding ground for extremist tendencies which arise within public opinion mesmerized by the neighbouring threat and tempted by a rejection of the West as well as of ail centrifugal daims. In view of such pressures, Bucarest does not exclude the option of leaning once again towards Moscow in case of failure to adhere to NATO.
- Les Anglo-Saxons ont-ils tort ? - Claude Bismut p. 397-406 L'opposition des visions française et anglo-saxonne obscurcit aujourd'hui le débat de politique économique plus qu'elle ne l'éclairé. Elle tend à justifier des réflexes conservateurs, voire défensifs, et conforte en cas de crise la thèse dangereuse du complot anglo-saxon. Les jugements des Anglo-Saxons sur la France ne sont pas toujours négatifs. Leurs critiques peuvent être dans certains cas justifiées. Si les analyses anglo-saxonnes pointent à juste titre le poids excessif du secteur public, elles sont plus discutables s'agissant du marché du travail. Enfin, les positions de la France en matière internationale sont mal comprises. Elle passe à tort pour protectionniste dans le domaine commercial mais exprime en matière monétaire une certaine nostalgie du passé.Are the Anglo-Saxons Wrong ?, by Claude Bismut The clash opposing French and Anglo-Saxon viewpoints obscures rather than enlightens economie policy debate. It tends to justify conservatism — or even defensive — réflexes, and in times of crisis, it buttresses the dangerous theory of an Anglo-Saxon plot. Anglo-Saxon's opinions of France are not always negative. In some cases, their criticism is justified. Right as they are in pointing out the excessive weight of the public sector, Anglo-Saxon analyses are more debatable as far as labour markets are concerned. Lastly, international stance has been misunderstood. France has been wrongly portrayed as protectionist on trade, but has shown a certain atavistic nostalgia on monetary issues.
- L'APEC face à de nouveaux choix - Hugh Corbet, Marie-Claude de Saint-Hilaire p. 353-368
Libre propos
- Le Secrétaire général des Nations unies : entre l'urgence et la durée - Boutros Boutros-Ghali p. 407-414 L'adaptation des compétences traditionnelles du Secrétaire général de l'ONU et la prise en charge de fonctions nouvelles par Boutros Boutros-Ghali.
- Le Secrétaire général des Nations unies : entre l'urgence et la durée - Boutros Boutros-Ghali p. 407-414
Lectures
- Thierry de Montbrial. Mémoire du temps présent - Pierre Chaunu p. 417-419
- François de Rose. La Troisième Guerre mondiale n'a pas eu lieu. L'Alliance atlantique et la paix. Christoph Bertram. Europe in the Balance. Securing the Peace Won in the Cold War - Dominique Moïsi p. 420-422
- Marcel Merle. Bilan des relations internationales contemporaines - Jean Klein p. 423-424
- Documents diplomatiques français 1960, t. I : 1er janvier - 30 juin - Thomas Schreiber p. 424-425
- Pierre Veltz. Mondialisation, villes et territoires. L'économie d'archipel - Frédérique Sachwald p. 425-426
- . Leçons au Collège de France~~ - René Servoise p. 427
- Stephan Haggard. Developing Nations and the Politics of Global Integration - Christian Chavagneux p. 427-428
- Mokhtar Lakehal. Analyse économique. Actes et acteurs de l'économie - Anne Bonraisin p. 428
- Alain Fenet et al. Le droit et les minorités, analyses et textes. Norbert Rouland, Stéphane Pierré-Caps et Jacques Poumarède. Droit des minorités et des peuples autochtones - Emmanuel Decaux p. 428-429
- Prosper Weil. Le droit international en quête de son identité - Emmanuel Decaux p. 429-431
- Paul Reuter. Le développement de l'ordre juridique international - Emmanuel Decaux p. 431
- Mario Bettati. Le droit d'ingérence. Mutation de l'ordre international - Emmanuel Decaux p. 432
- Jean-Louis Dufour. Les crises internationales. De Pékin 1900 à Sarajevo 1995 - Dominique David p. 433
- Donald Kagan. On the Origins of War and the Preservation of Peace - Henry Dutailly p. 433-434
- David Robertson. Sly and Able. A Political Biography of James F. Byrnes - Denise Artaud p. 434-436
- Denise Artaud. Les Etats-Unis et leur arrière-cour - Pierre Melandri p. 436-437
- Colin Powell. Un enfant du Bronx - Claude Le Borgne p. 437-438
- Philip Zeiikov et Condoleezza Rice. Germany Unified and Europe Transformed. A Study in Statecraft - Walter Schütze p. 439
- Guy Hermet. Histoire des nations et du nationalisme en Europe. Hagen Schulze. Etat et nation dans l'histoire de l'Europe - Walter Schütze p. 439-440
- Pierre Guillén. La question allemande (1945-1995) - Walter Schütze p. 440
- Jean et André Sellier. Atlas des peuples d'Europe occidentale - Jean-Claude Chesnais p. 440-441
- Jim Northcott. The Future of Britain and Europe - Mario Dehove p. 441-443
- Hans-Peter Schwarz (éd.). Akten zur Auswärtigen Politik der Bundesrepublik Deutschland 1965 - Martin Koopmann p. 443-444
- Saïd Sadi. Algérie. L'heure de vérité - Ahmed Rouadjia p. 444-445
- François Thual. Géopolitique du chiïsme - Marie-Lucy Dumas p. 445-446
- Claire Mouradian. L'Arménie - Viviane du Castel p. 446-447
- Jean-Jacques Marie. Staline - Viviane du Castel p. 447-448
- Walter Laqueur. Histoire des droites en Russie. Des Centuries noires aux nouveaux extrémistes - Viviane du Castel p. 448
- Nina Bachkarov et Andrew Wilson. Tchétchénie, histoire d'un conflit - Catherine de Montlibert p. 449
- René Servoise. Le Japon. Les clefs pour comprendre. Eiko Ikegami. The Taming of the Samurai Honorific Individualism and the Making of Modern Japon. Philippe Pons. D'Edo à Tokyo. Mémoires et modernités. Jean-François Sabouret (dir.). ~~L'état d - Alain Vernay p. 450-451
- Jim Rohwer. Asia Rising. Why America Will Prosper as Asia's Economies Boom - René Servoise p. 452
- Wei-wei Zhang. Ideology and Economic Reform Under Deng Xiaoping, 1978-1993 - Gilbert Etienne p. 452
- Greg Sheridan (dir.). Living with Dragons : Australia Confronts its Asian Destiny - Isabelle Cordonnier p. 453
- Béatrice Hibou. L'Afrique est-elle protectionniste ? Les chemins buissonniers de la libéralisation extérieure - Christian Chavagneux p. 453-454
- Claude Liauzu. Histoire des migrations en Méditerranée occidentale - Jean-Claude Chesnais p. 454-455
- Claire Brisset (dir.). Pauvretés - Maurice Bertrand p. 455-456
- Alfred Grosser. Les identités difficiles - Bernard Cazes p. 456-457
A travers les revues
- Ex-URSS, CEI - Catherine de Montlibert p. 459
- Amérique latine - Sophie Jouineau p. 460
- Politique et société - Louis Arénilla, Jean-Claude Chesnais p. 460-462