Titre | Roumanie / Hongrie : peut-il y avoir réconciliation ? | |
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Auteur | Catherine Durandin | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 61, no 2, 1996 | |
Rubrique / Thématique | Repères |
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Page | 385-395 | |
Mots-clés (géographie) | Hongrie Roumanie | |
Mots-clés (organismes) | Organisation du traité de l'Atlantique Nord - OTAN | |
Mots-clés (matière) | relations bilatérales | |
Résumé |
Les négociations entre les deux Etats, portant sur la signature d'un traité de bon voisinage, ont finalement échoué, principalement en raison du refus roumain de reconnaître des droits collectifs à l'importante minorité hongroise de Transylvanie. Cet antagonisme apparaît bien plus profond. Il s'est manifesté tout au long de ce siècle sous la forme d'une compétition face aux « Grands » (Vienne, Berlin puis Moscou), puis à l'égard du réformisme gorbatchévien, enfin aujourd'hui face à la perspective d'intégration au sein des structures euro-atlantiques. Les difficultés de la transition constituent, cependant, un. ferment pour les tendances extrémistes qui s'expriment au sein d'opinions obnubilées par la menace incarnée par le voisin, et tentées par le rejet de l'Occident et de toutes revendications centrifuges. Ainsi, Bucarest n'exclut pas, face à cette pression, une nouvelle inclination vers Moscou en cas de non-adhésion à l'OTAN. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Rumania-Hungary : Is Reconciliation Possible ?, by Catherine Durandin
Negotiations between the two states on the signature of a treaty of good-neigh-bourliness have failed, mainly owing to the Rumanian refusal to recognize collective rights to the sizeable Hungarian minority in Transylvania. But the antagonism runs deeper. It has been apparent throughout this century in the shape of rivalry in the face of the « great powers » (Vienna, Berlin, and Moscow), later on in relation to Gorbachev's reformism, and finally today in the context of the prospect of integration into Euro-Atlantic structures. Transitional difficulties, however, constitute a breeding ground for extremist tendencies which arise within public opinion mesmerized by the neighbouring threat and tempted by a rejection of the West as well as of ail centrifugal daims. In view of such pressures, Bucarest does not exclude the option of leaning once again towards Moscow in case of failure to adhere to NATO. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1996_num_61_2_4542 |