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Titre La fraude commise par un tiers justifie l'annulation de l'enregistrement de la déclaration d'acquisition de la nationalité française par la possession d'état : (Civ. 1re, 4 juill. 2018, n° 17-20.588, D. 2018. 1491 ; ibid. 2019. 347, obs. O. Boskovic, S. Corneloup, F. Jault-Seseke, N. Joubert et K. Parrot ; AJ fam. 2018. 549, obs. A. Dionisi-Peyrusse ; Lexbase, n° N4942BXC, obs. M. Le Guerroué)
Auteur Vincent Bonnet
Mir@bel Revue Revue critique de droit international privé
Numéro no 1, janvier-mars 2019
Rubrique / Thématique
Jurisprudence
Page 127-134
Résumé Pour être efficace et ouvrir la possibilité de souscrire la déclaration d'acquisition de la nationalité française prévue à l'article 21-13 du code civil, la possession d'état doit être continue et non équivoque et ne pas avoir été constituée ou maintenue par fraude. La cour d'appel a déduit, à bon droit, des éléments de fait que, la possession d'état dont la déclarante se prévalait ayant été constituée par fraude, peu important qu'elle n'en ait pas été à l'origine, elle ne pouvait prétendre à la nationalité française à ce titre.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RCDIP_191_0127