Titre | Soft Power, Soft Concepts and Imperial Conceits | |
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Auteur | Philip Golub | |
Revue | Monde Chinois | |
Numéro | no 60, décembre 2019 Vaincre sans convaincre | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Vaincre sans convaincre : la diplomatie publique chinoise et ses limites |
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Page | 7-20 | |
Résumé |
Le soft power est un concept omniprésent dans les discours de politique internationale, notamment étatsuniens et chinois, mais sans réelle substance théorique et pratique. Partant d'une critique de l'approche behavioriste de Joseph Nye, cet article mobilise Gramsci et Bourdieu pour analyser le pouvoir symbolique/idéationnel dans les relations internationales. Il montre qu'il est nécessaire de mobiliser davantage le corpus sociologique critique pour saisir les mécanismes de pouvoir et de légitimation. Il soutient que la théorie du soft power n'est pas tant descriptive que prescriptive et constitue une rhétorique politique performative qui transfigure, dissimule et euphémise les rapports de force et de domination dans la politique mondiale. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Soft Power is a ubiquitous but weakly specified concept used in U. S. and Chinese elite international relations discourses. Starting from a critical examination of Joseph Nye's behaviourist framework, this article mobilizes Gramscian and Bourdieusian theory to analyse symbolic/ideational power in world politics. It suggests the need to mobilize social theory more thoroughly to grasp the mechanisms of power legitimation and argues that Soft Power theory is not so much descriptive as prescriptive and serves as a performative power discourse that transfigures, dissimulates and euphemizes relations of force and dominance in world politics. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MOCHI_060_0007 (accès réservé) |