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Titre Déclin de l'influence, déclin des ambitions : la politique étrangère de l'Allemagne au crépuscule de l'ère Kohl
Auteur Hanns W. Maull, Pierre Richard
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 63, no 4, 1998
Rubrique / Thématique
Allemagne
Page 747-762
Mots-clés (géographie)Allemagne Etats Unis France Moscou
Mots-clés (matière)diplomatie politique étrangère relations bilatérales relations économiques relations politiques
Mots-clés (organismes)Union européenne - U.E.
Résumé Alors que nombreux étaient ceux qui voyaient dans la nouvelle Allemagne issue de la réunification la puissance européenne dominante, pour Hanns Maull, la réalité de la politique étrangère d'Helmut Kohl tend à montrer qu'il n'en a rien été. Cette politique est davantage marquée du sceau de la continuité, avec notamment l'accent sur le multilatéralisme et les relations bilatérales avec Washington, Paris et Moscou, et se caractérise de plus en plus par une absence criante d'ambition politique. L'auteur de cet article semble le regretter. La politique menée par le nouveau gouvernement issu des élections de septembre 1998 et, en particulier, par le ministre Vert des Affaires étrangères, Joschka Fischer, modifiera-t-elle cette donne alors que Gerhard Schröder, tout au long de sa campagne, a fait référence à une République de Berlin (Berliner Republik) qui devait être plus consciente d'elle-même (selbstbewußt) ?
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Declining Influence, Declining Ambitions: Germany's Foreign Policy in the Twilight of the Kohi Era, by Hanns Maull Throughout the Helmut Kohi era, Germany's foreign policy was marked by continuity. Even after unification, Germany did not veer away from its traditional orientation, and it certainly did not become a traditional Great Power dominating Europe. On the contrary, Germany remained attached to its orientation towards multilateral cooperation and integration in the European Union, NATO and the OSCE. Contrary to a widely held belief outside Germany, Germany's foreign policy in recent years has been marked both by a certain erosion of German power and its purpose. Domestic economie and sectoral interests increasingly crept into German foreign policy, detracting from its cohesion and consistency.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1998_num_63_4_4801