Titre | Trajectoire d'un parti islamiste dans l'Algérie post-guerre civile. Le cas du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) | |
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Auteur | Claire Dupuy-Lorvin | |
Revue | L'année du Maghreb | |
Numéro | no 22, 2020 Dossier : Les partis islamistes ont-ils vraiment changé ? | |
Rubrique / Thématique | Les partis islamistes ont-ils vraiment changé ? La «modération» au crible des sciences sociales Les partis islamistes au prisme de la participation : quelle modération ? |
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Résumé |
Les positionnements et choix politiques du Mouvement de la société pour la paix (MSP) depuis la suspension du processus électoral en 1992 sont conditionnés à la fois par la place que l'État algérien alloue aux partis islamistes en général, mais aussi par ses relations avec les autres formations islamistes entre stratégies de distinction et alliances. Si le principe de musharaka (participation) justifie dès l'origine la participation du MSP aux institutions en place, c'est son inclusion dans le jeu politique qui le pousse à adopter une approche davantage modérée allant jusqu'à prôner dès le milieu des années 1990, le concept de wasatiya (centrisme). Après quinze années au sein d'une coalition gouvernementale auprès de partis soutenant la présidence, le MSP rejoint l'opposition parlementaire en 2011. Ce repositionnement, loin d'être un signe de radicalisation du mouvement, peut au contraire être perçu comme un renforcement d'une approche modérée du parti qui continue à suivre les règles du jeu institutionnel tout en demandant une démocratisation du système en place. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The positions and political choices of the Society for Peace Movement (MSP), since the suspension of the electoral process in 1992, are conditioned both by the place that the Algerian State allocates to Islamist parties in general, and by its relations with other Islamist formations, which oscillate between strategies of distinction and of alliances. The principle of musharaka (participation) justifies from the outset the participation of the MSP in the institutions in place, but its inclusion in the political game encourages it to adopt a moderate approach, which go as far as -from the middle of the 1990's-advocating the concept of wasatiya (centrism). After fifteen years in a government coalition with parties supporting the presidency, the MSP joined the parliamentary opposition in 2011. This repositioning, far from being a sign of radicalisation of the movement, can on the contrary be perceived as a reinforcement of a moderate approach of the party which continues to follow the rules of the institutional game while demanding a democratisation of the system in place. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/anneemaghreb/6232 |