Contenu de l'article

Titre L'Eglise orthodoxe russe, un facteur politique à prendre au sérieux ?
Auteur Irène Semenoff-Tian-Chansky
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 66, no 1, 2001
Rubrique / Thématique
Repères
Page 139-155
Résumé Irène Semenoff-Tian-Chansky pose dans cet article la question du poids politique de l'orthodoxie et de l'Eglise orthodoxe en Russie, alors que, depuis l'intervention de l'OTAN au Kosovo, au printemps 1999, l'Occident a pris conscience de l'existence d'une communauté orthodoxe qui pouvait lui opposer une résistance autour d'un axe Moscou-Belgrade. L'orthodoxie en Russie ne joue pas de rôle majeur sur l'échiquier politique, puisque les partis chrétiens ont échoué. L'Eglise, qui est l'institution la plus populaire du pays, tend plutôt à se positionner en arbitre moral au-dessus des partis. Elle incarne une voie nationale russe — la vocation chrétienne de la Russie — et cherche à favoriser une panorthodoxie slave face à l'Occident tout en étant ouverte à l'Orient et en composant avec les musulmans.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The Russian Orthodox Church: to be Taken Seriously as a Political Factor?, by Irène Semenoff-Tian-Chansky The Orthodox Church, which has reassumed its position of importance in Russian society, has not managed to define an official political doctrine through the parties. Its members have divergent opinions; even if it is possible to identify a certain number of ideas that are often asserted in Orthodox circles. The Church as an institution plays a political part by collaborating with the State and acting as an arbiter of the parties. In practical terms its involvement is characterised by the defence of its own interests, the inducement of a particular way forward for Russia, the establishment of special relations with the Orthodox world, and a look towards the East rather than the West.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_2001_num_66_1_5050