Titre | Vladimir Poutine et l'Occident : l'heure est au pragmatisme | |
---|---|---|
Auteur | Anne de Tinguy | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 66, no 3, 2001 | |
Rubrique / Thématique | La Russie après Poutine |
|
Page | 515-533 | |
Résumé |
Le 31 décembre 1999, Vladimir Poutine arrive au pouvoir dans une Russie affaiblie qui a perdu beaucoup de son influence dans un monde en mutation. Face à la détérioration des échanges avec les Etats-Unis, le nouveau président s'engage dans l'urgence sur la double voie de l'alliance avec les pays européens — dépassant le stade d'accords avec les seuls « moteurs » allemand, anglais et français et se tournant désormais vers d'autres nations européennes — et du renouveau de l'influence russe dans l'espace anciennement soviétique et en Asie. Retrouver une place qui, sans être dominante, soit au moins reconnue sur la scène internationale est donc le pari aléatoire de Vladimir Poutine pour son pays. Mais cette stratégie pragmatique de rapprochement de la Russie avec ses voisins européens et asiatiques comporte à ce jour une faiblesse : les alliances se construisent d'abord de façon négative, notamment à travers la lutte en commun contre l'hégémonie américaine — la résistance au projet de bouclier antimissile de l'Administration Bush en constitue un parfait exemple — et se traduisent plus rarement par la recherche de partenariats positifs. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Résumé anglais |
Vladimir Putin and the West: Towards Pragmatism, by Anne de Tinguy The weakening of Russia, the United States' disaffection for it, the European Union's expansion to the East — which could just as easily be a factor of isolation as a historie opportunity — and Nato's similar encroach have led President Putin to review his country's foreign affairs priorities. The Washington partnership, a symbol of power, was traditionally at the centre of Soviet then Russian policy. Currently, Russia would seem to have no alternative: at the risk of not finding its place in a rapidly changing world, she must somehow integrate herself in Europe. This does not mean renouncing its status of Eurasian state and the "most important country in the CIS". Pragmatism and dynamism, which are meant to compensate for the paucity of means at Russia's disposal, dominate the "Putin method". Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_2001_num_66_3_5095 |