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Titre Parlement et réjouissances monarchiques à Paris au XVIIIe siècle : mécanique et intérêt d'une joie décrétée
Auteur Pauline Valade
Mir@bel Revue Parlement[s]
Numéro no 32, 2020/2 « Nos ancêtres les Gaulois ! »
Rubrique / Thématique
Varia
Page 161-181
Résumé Au cours du XVIIIe siècle, le Parlement de Paris constitue un pilier fondamental dans la légalisation des réjouissances monarchiques. Grâce au Parquet, un arrêt réglementaire conditionne les participations de chacun à la joie publique. Toutefois, les magistrats ont quelquefois manifesté un zèle déplacé dans la manière d'en appeler aux manifestations de joie publiques. Pour la Cour souveraine, il s'agissait d'un moyen de faire valoir leur importance dans l'administration monarchique, à l'heure où le souverain comptait de plus en plus sur les autorités de la Ville. En tant que détenteur de la « Grande Police », le Parlement engagea un conflit latent entre d'une part l'autorité des magistrats et, d'autre part, le roi et la Ville. L'instruction du procès à la suite du drame parisien le 30 mai 1770 en constitue le meilleur exemple.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais During the 18th century, the Parliament of Paris is a fundamental mainstay in the legalization of monarchical celebrations. Thanks to the Public Prosecutor's Office, a regulatory decision conditions everyone's participation in public joy. However, magistrates have sometimes shown inappropriate zeal in calling for public demonstrations of joy. For the Sovereign Court, it was a way of asserting their importance in the monarchical administration, at a time when the sovereign increasingly relied on the city authorities. As the holder of the “Great Police”, the Parliament engaged in a conflict between the magistrates on the one hand, and the king and the city on the other. The investigation after the Parisian drama on May 30, 1770 is one of the best example.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PARL2_032_0161