Titre | Les « think tanks » dans les régimes de la connaissance politiquement ancrée : la « porte tournante » est-elle importante en Chine ? | |
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Auteur | Xufeng Zhu | |
Revue | Revue Internationale des Sciences Administratives | |
Numéro | vol. 86, no 2, juin 2020 | |
Page | 309-329 | |
Résumé |
Dans le présent article, nous conceptualisons un « régime de la connaissance politiquement ancrée » dans lequel le pouvoir politique est profondément enraciné dans les réseaux administratifs et personnels entre les décideurs bureaucratiques et leurs consultants professionnels. Afin d'illustrer les caractéristiques du régime de la connaissance politiquement ancrée, j'évalue les effets du système de la porte tournante (revolving door) sur les « think tanks » (groupes de réflexions) chinois. Je constate de manière empirique que la porte tournante contribue de manière négligeable à l'influence et aux revenus des « think tanks » en Chine. De plus, la porte tournante a des effets négatifs significatifs sur la construction des réseaux sociaux personnels des membres des « think tanks ». Nous effectuons une analyse hétérogène et un appariement des coefficients de propension pour présenter la robustesse des résultats de la régression. La politique de la « porte tournante » a toujours été considérée comme un facteur essentiel pour la prospérité des « think tanks » américains. Elle est aujourd'hui devenue la stratégie de recrutement dominante pour les « think tanks » internationaux. En particulier, le gouvernement et le monde universitaire chinois adoptent à présent le mécanisme de la porte tournante dans le cadre de la création des « think tanks » chinois. Pourtant, aucune recherche empirique systématique n'a été menée pour évaluer les effets exacts de la porte tournante sur les « think tanks » chinois. Mes observations empiriques révèlent que les expériences de développement des « think tanks » américains ne sont peut-être pas aussi efficaces lorsqu'elles sont appliquées à d'autres pays ayant des régimes de la connaissance différents. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article conceptualizes a “politically embedded knowledge regime” in which political power is deeply embedded in administrative and personal networks between bureaucratic decision-makers and their professional consultants. To demonstrate the features of the politically embedded knowledge regime, I evaluate the effects of the revolving door on Chinese think tanks. I empirically find that the revolving door has a negligible contribution to the influence and revenue of think tanks in China. Moreover, the revolving door has significantly negatively effects on the personal social network building of think-tankers. Heterogeneous analysis and propensity score matching are conducted to present the robustness of regression results.Points for practitionersThe “revolving door” has always been regarded as an essential factor for the prosperity of American think tanks. It has now become the prevailing recruitment strategy for global think tanks. In particular, the Chinese government and academia are embracing the revolving door mechanism for the development of Chinese think tanks. Nevertheless, no systematic empirical research has been conducted to evaluate the exact effects of the revolving door on Chinese think tanks. My empirical findings reveal that the developmental experiences of American think tanks may not be as effective when applied to other countries with different knowledge regimes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISA_862_0309 |