Titre | ou la continuité de la politique étrangère américaine au Moyen Orient | |
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Auteur | Kenneth W. Stein, Benjamin Bloch | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 67, no 1, 2002 | |
Rubrique / Thématique | Repères |
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Page | 149-171 | |
Résumé |
A son arrivée au pouvoir, l'Administration Bush ne se situait pas dans la continuité des efforts menés par Bill Clinton en matière de règlement des conflits au Moyen-Orient : la priorité accordée à la politique intérieure laissait ainsi percevoir un certain attentisme sur ce point. A la veille du 11 septembre 2001, la doctrine de politique étrangère dite de l'« engagement sélectif», reposant principalement sur la seule défense de l'intérêt national, des intérêts économiques et des libertés démocratiques, semblait perdurer malgré la valse des Administrations, question israélo-palestinienne mise a part. Mais les facéties de l'histoire et la nécessité, soudainement apparue comme une priorité nationale, d'éradiquer le terrorisme ont propulsé les Etats-Unis sur le devant de la scène internationale, impliquant leur intervention militaire en Afghanistan et mobilisant l'ensemble de la communauté internationale en une coalition qui donne à leur politique un air de « multilatéralisme à la carte ». Au-delà de ce premier objectif cette intervention semble remettre au goût du jour la question du rétablissement de la paix au Moyen-Orient et rouvre d'anciennes perspectives quant au rôle décisif que les Etats-Unis pourraient y tenir, seuls ou de façon multilatérale. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The Bush Doctrine is Selective Engagement: Continuity in American Foreign Policy toward the Middle East, by Kenneth W. Stein
What is the Bush doctrine and how does it fit in American foreign policy? The thesis of this article is that the Bush doctrine is part of a broader bipartisan American foreign policy that has emerged since the end of the Cold War. Defined as «sélective engagement», four criteria are offered for how the US has defined its willingness to be physically involved abroad: is it in the national interest? Can a coalition be formed to share burdens? What will it cost in terms of men and money? Will the region be better off after engagement? Five reasons are offered why the Bush administration had little if any interest in engaging in foreign affairs issues in general and the Middle East in particular. Despite all signs to the contrary, the new administration, while battling terrorism and witnessing an unprecedented but unsuccessful effort by the Clinton administration to weave together an Israeli-Palestinian agreement, publicly advocated a Palestinian State alongside Israel and put in place the Mitchell/Tenet/Zinni framework to rejuvenate Arab-Israeli negotiations. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_2002_num_67_1_5163 |