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Titre Défense européenne et contrôle démocratique : une tâche pour la Convention sur l'avenir de l'Europe
Auteur Michael Hilger
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 67, no 2, 2002
Rubrique / Thématique
Repères
Page 455-470
Résumé En achevant, au sommet de Laeken, le transfert des fonctions executives de la gestion des crises de l'Union de l'Europe occidentale à l'Union européenne, celle-ci a proclamé Vopérationnalité de la Politique européenne de défense et de sécurité (PESD). Une nouvelle dimension de l'intégration politique du Vieux Continent est ainsi ouverte : celle de l'intervention civile et militaire dans le cadre d'une politique intergouvernementale commune. Mais les structures décisionnelles au niveau du Conseil européen ne suffiront pas à donner vie à la PESD. Dans des domaines aussi sensibles que ceux de la sécurité et de la défense, l'Union ne saurait se passer d'une légitimité démocratique forte, qui passe par la redéfinition des moyens de contrôle des parlements nationaux et du Parlement européen. Après le double échec de Nice et de la phase préparatoire de Laeken, il appartient maintenant à la Convention sur l'avenir de l'Europe de proposer, à ce sujet, quelques solutions.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais European Defense and Democratie Control: A Task for the Convention on the Future of Europe, by Michael Hilger The Assembly of WEU, the national parliaments of WEU and EU member states and the European Parliament have tried so far without success to remedy what one could call the "parliamentary déficit" of the new European Security and Defence Policy (ESDP): it has arisen because the EU has set up politico-military crisis-management structures under the ESDP with a view to deploying forces for the so-called Petersberg tasks, which may include combat opérations to restore peace. National parliaments, which have their constitutional responsibilities and must scrutinise their governments, have no means of acquiring information first-hand at EU level. The décision to deploy troops to crisis areas and the means to finance such missions are voted in national parliaments. Yet there is no interparliamentary body within the EU to supervise intergovernmental coopération. At the same time, the EU Treaty does not give the European Parliament the necessary competence for security and defence questions and member states remain reluctant to transfer sovereignty in that area. That is why the Convention on the future of Europe should give national parliaments collective representation at EU level by taking the interparliamentary model as a basis.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_2002_num_67_2_5190