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Titre Le parc amazonien de Guyane, huitième parc national français (décret n° 2007-266 du 27 février 2007)
Auteur Jean Untermaier
Mir@bel Revue Revue juridique de l’environnement
Numéro vol. 33, no 2, 2008
Rubrique / Thématique
Articles
Page 21 pages
Résumé Créé moins d'un an après la réforme du 14 avril 2006, le Parc amazonien de Guyane est le huitième parc national français. Couvrant plus de deux millions d'hectares (33 000 km2 avec la zone d'adhésion), il ambitionne de préserver une partie significative de la forêt amazonienne et de son extraordinaire biodiversité. L'une des originalités de l'institution est de concilier un régime de protection assez rigoureux qui interdit notamment les activités minières y compris l'orpaillage, dans le cœur du parc, et le maintien des modes de vie traditionnels des communautés d'habitants. Disposant librement du droit de chasser, de pêcher et de pratiquer une agriculture itinérante sur brûlis, Amérindiens et Noirs marrons sont, par ailleurs, associés à la gestion par l'intermédiaire de leurs représentants au conseil d'administration et d'un « comité de vie locale ». Pour autant, le pari écologique, ethnologique et juridique que représente le PAG n'est pas encore gagné dans la mesure où le décret du 27 février 2007 laisse à la charte en cours d'élaboration et au directeur, la charge de régler maintes questions - de l'artisanat local à l'encadrement du tourisme - particulièrement délicates.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Established within less than a year after the reform of April 2006, the Amazonian Guyana Park, is the eighth French National Park. Covering more than 2 millions hectares (33.000 km2 with the extension zone), it aims to the conservation of a significant part of the Amazonian forest and its extraordinary biodiversity. The originality of this institution is to combine a rather strict conservation System, forbidding mining activities, including gold washing, in the central part of the Park while maintaining the traditional living conditions ofthe human communities. Being allowed to hunt, to fish and to practice slash and burn cultivation, American Indians and marooned black are also associated to the management through their representatives to the board of directors and to a « Committee of local life ». The ecological, ethnological and legal challenge represented by the PAG is not yet guaranteed as the Decree of February 2007 leaves to the Charter, that is being drafted, and to the director the responsibility to deal with many particularly sensitive questions, from local craftsmanship to the control of tourism.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/rjenv_0397-0299_2008_num_33_2_4741