Titre | Seconde case, politiche urbanistiche e turismo nelle Alpi occidentali italiane | |
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Auteur | Giovanni Ferrero | |
Revue | Revue de Géographie Alpine | |
Numéro | vol. 86, no 3, 1998 | |
Page | 8 pages | |
Résumé |
Les politiques d'urbanisme et d'aménagement dans les Alpes occidentales italiennes se doivent d'affronter avec une attitude critique l'imposante présence des résidences secondaires. Cet article propose une reconstruction des aspects les plus problématiques à travers une définition des conditions actuelles, un cadre des coûts et bénéfices locaux associés des résidences secondaires et enfin les conditions et les opportunités des politiques d'urbanisme. Les résidences secondaires ont redéfini le paysage physique, économique et culturel de la montagne. Leur diffusion est liée au système de garanties accordées à la classe moyenne, au secteur des constructions et à la propriété individuelle. Dans la dernière décennie nombreux sont les signaux de réduction de l'expansion, signes d'une saturation des espaces - tant physique, qu'économique et (probablement) culturelle - de croissance. Les taux d'expansion des résidences « non occupées » (ainsi définies par les recensements) diminuent radicalement presque partout dans les Alpes occidentales italiennes. Au processus de valorisation de l'immobilier touristique indifférent aux lieux, se substitue aujourd'hui un éventail de situations variées. La résidence secondaire est aussi, par exemple, le terrain des « investisseurs irrationels » qui restructurent l'ancienne maison de famille. Les habitations sont temporaires mais riches de signifiés. La présence de résidences secondaires produit, généralement, plus de coûts que de bénéfices pour les sociétés et les économies locales. La seule condition pour que les bénéfices égalent ou dépassent les coûts est la réutilisation des villages et des bâtiments abandonnés. Le genre d'accueil — hôtelier versus résidentiel - semble être l'indicateur principal des caractères et des résultats des modèles de développement touristique local. Les résidences secondaires, du point de vue de l'accueil, sont le symbole de la « non politique » touristique italienne. Si l'on compare les taux d'utilisation des structures hôtelières et des résidences secondaires, le handicap de ces dernières est évident. En ce qui concerne les stations des sports d'hiver, les effets sur la gestion et la rente des remontées mécaniques sont parfois dramatiques. La « boite à outils » à disposition des politiques d'aménagement et d'urbanisme, prévoit la réduction des prévisions d'expansion, la valorisation des besoins résidentiels locaux, la promotion et la réutilisation des vieux bâtiments et la rationalisation de l'offre d'accueil. Mais la gestion de l'existant semble aujourd'hui plus complexe. Un travail patient de re-signification est nécessaire Une re-signification qui concerce matériellement les palazzine (bâtiments résidentiels) des années soixante dix, les grands ensembles touristiques et les hameaux. Et aussi une re-signification de l'échange social et économique entre la communauté locale et les citoyens « secondaires », en valorisant le patrimoine des « investissements irrationels » liés à la présence de résidences secondaires. Il s'agit d'envisager un travail complexe qui touche les politiques d'urbanisme, tarifaires, fiscales et culturelles. Un travail long et patient qui semble aujourd'hui indispensable. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Planning policies in the Italian Western Alps must take a critical look at the pervasive presence of second homes. This article proposes a critical analysis of some of the controversial aspects associated with second homes in this region. Second homes have helped redefine the physical, economic and cultural landscape of mountain areas but, generally speaking, their overall social and economic impact on resident populations in the Italian Western Alps has been negative, bringing them more costs than benefits. Occupation rates, for example, clearly illustrate the inefficiency of second homes compared with hotels as a stimulus for tourism, and the consequences that this has for the management and profitability of ski resorts. In the future, greater priority must be given to local residential needs, the promotion and reuse of old buildings, and the rationalisation of visitor accommodation. The management of existing tourism structures, however, is more complex. Here, planning, fiscal, pricing and cultural policies must work together to improve the integration of the large tourist complexes and residential buildings of the 1970s into the physical, social and economic environment of the local area. A long-term commitment in this respect would now appear indispensable. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1998_num_86_3_2892 |