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Titre Égalité en héritage et rapport entre État et religion selon le président tunisien Kaïs Saied. Au sujet de son discours du 13 août 2020
Auteur Mohamed Chérif Ferjani
Mir@bel Revue Confluences Méditerranée
Numéro no 114, automne 2020 Jeux de pouvoirs au Maghreb
Rubrique / Thématique
Dossier - Jeux de pouvoirs au Maghreb
Page 29-37
Résumé Tout en considérant que l'État n'a pas de religion, Kaïs Saïed affirme que l'État doit respecter la religion de la nation et que les finalités de la charia doivent être prises en considération par la législation. Dans ce cadre, la question de l'égalité en héritage entre femmes et hommes étant, selon lui, clairement tranchée dans le Coran, le débat à son sujet n'a pas lieu d'être. Ce serait un faux débat imposé par l'étranger à la société tunisienne qui s'est soulevée pour la liberté, le droit au travail et la dignité et non pour cette « égalité formelle » opposée à « l'égalité réelle » dans le domaine social et économique. L'article, analyse le discours de Kaïs Saied pour en montrer le caractère conservateur et mystificateur.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais While considering that the State has no religion, Kaïs Saïed affirms that the State must respect the religion of the nation and that the purposes of Sharia must be taken into account in legislation. In this context, the question of equality in inheritance between women and men being, according to him, clearly settled in the Koran, the debate on this subject is not relevant. It would be a false debate imposed from abroad on Tunisian society, which has risen up for freedom, the right to work and dignity, and not for this “formal equality” as opposed to “real equality” in the social and economic field. The article analyses the discourse of Kaïs Saied to show its conservative and mystifying character.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_114_0029