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Titre Making Sense of Wilfred Owen's Keatsian Heritage: “Exposure” and “Ode to a Nightingale”
Auteur Laure-Hélène Anthony
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Vol. 73, no 2, avril-juin 2020 Keats's Odes, 200 Years On
Rubrique / Thématique
Articles
Page 203-221
Résumé En lisant l'œuvre de Wilfred Owen, on s'accorde souvent à dire que son admiration pour John Keats s'est estompée pendant la guerre ; sa poésie se serait alors retournée contre celle de Keats. C'est pourquoi les premiers vers de « Exposure », qui paraphrasent l'ouverture de « Ode to a Nightingale », ont été perçus comme un rejet de l'ode. Cet article soutient qu'on peut lire le poème d'Owen comme une version inversée et radicalisée de l'ode. Bien que « Exposure » soit plus violent et politique que « Ode to a Nightingale », le poème ne rejette pas la conception keatsienne de la souffrance humaine et de la nature. Au contraire, il s'appuie sur la brève description de l'humanité présentée dans « Ode to a Nightingale » et la développe. On trouve également dans « Exposure » des échos aux sombres descriptions de l'hiver qui apparaissent dans des poèmes moins connus de Keats, ce qui permet à la fois de donner un nouvel éclairage à la lecture de « Ode to a Nightingale » et de faire du poème d'Owen la triste conclusion de l'ode.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Readers of Wilfred Owen usually agree that the war poet's early admiration for John Keats faded after he enlisted in the army; his poetry then turned against Keats's. The opening paraphrase of Owen's poem “Exposure” is thus often read as a rejection and a subversion of the Romantic poet's “Ode to a Nightingale.” This essay will argue that Owen's poem can be seen as a radical reversal of Keats's ode. While “Exposure” is indeed more violent and political than “Ode to a Nightingale,” it does not depart from Keats's conception of human suffering and of nature. Instead, the war poem builds on Keats's fleeting description of suffering humanity in “Ode to a Nightingale” and extends it. It also echoes bleak descriptions of winter found in lesser known poems by Keats, which sheds new light on “Ode to a Nightingale” and can turn “Exposure” into a grim conclusion to Keats's ode.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_732_0203 (accès réservé)