Titre | La nature a-t-elle un genre ? Variétés d'écoféminisme | |
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Auteur | Catherine Larrère | |
Revue | Cahiers du genre | |
Numéro | no 59, 2015 Genre et environnement | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Genre et environnement |
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Page | 103-125 | |
Résumé |
L'écoféminisme est un mouvement qui s'est développé surtout dans les pays anglophones et qui, en montrant la liaison entre l'oppression des femmes et la domination de la nature, cherche à les combattre ensemble. Cependant, le féminisme s'est largement construit contre la naturalité du sexe, puis du genre. Écologiser le féminisme, n'est-ce pas l'ouvrir à la naturalisation ? En examinant l'écoféminisme culturel (principalement américain), puis social (plus présent dans le Sud, et liant la domination des femmes et de la nature au colonialisme et à l'impérialisme), nous montrerons comment la réflexion féministe sur la nature tend à mettre en question l'évidence de celle-ci, sans en abandonner la référence. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Ecofeminism is a movement that has mainly developed in English-speaking countries, and which, by highlighting the connection between the oppression of women and the domination of nature, seeks to combat both simultaneously. However, feminism has largely developed in opposition to the naturalization of both biological sex and gender. An ecofeminism might thus open up the risk of naturalization. By examining ecofeminism first in its (mainly American) cultural form, and then in its social form (which is more present in the Global South, since it connects the domination of women and nature with colonialism and imperialism), this article shows how feminist theorization on nature tends to call into question the self-evidence of nature itself, without discarding it as a reference. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDGE_059_0103 |