Contenu de l'article

Titre Les manzanzavilles et les « camps riches » de Kinshasa : aperçu de la dynamique et de la géopolitique urbaines
Auteur Francis Lelo Nzuzi
Mir@bel Revue Hérodote
Numéro no 179, 4ème trimestre 2020 Une autre Afrique médiane
Page 182-197
Résumé Le paysage urbain de Kinshasa porte les stigmates de trois types de politique et stratégie de gestion urbaine : social, libéral et néolibéral. Ce paysage a été façonné en trois phases successives. Avant l'indépendance, la ville a bénéficié d'une politique urbaine du type social avec la construction de logements sociaux clés en main mis en location-vente. Après l'indépendance, la ville a connu une politique urbaine du « laisser-faire » du type libéral engendrant des quartiers d'auto-construction et manzanzavilles ou bidonvilles. Depuis la décennie 2000, la ville a vu se développer un urbanisme du type néolibéral à l'origine des « cités résidentielles fermées et sécurisés », à l'instar de ce qu'on appelle aux États-Unis les « gated communities » que les Kinois ont surnommées « camps riches ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Kinshasa's urban landscape bears the scars of three types of urban management policy and strategy : social, liberal and neo-liberal. This landscape was shaped in three successive phases. Before Independence, the city benefited from an urban policy of the social type with the construction of social housing put on sale. After Independence, the city experienced an urban policy of “let it be” with a liberal type of town planning, the genesis of self-built neighborhoods and “manzanzavilles” or slums. Since the 2000s, the city has seen the development of a neo-liberal type of town planning in its urban space at the origin of “closed and secure residential cities”, like the so-called “Gated communities” in the United States – that Kinshasa nicknamed “rich camps”.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HER_179_0182