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Titre Ecological combustion: the atmospherics of the bushfire as choreography
Auteur Rachel Fensham
Mir@bel Revue Ambiances
Numéro 2020 Staging Atmospheres: Theatre and the Atmospheric Turn - Volume 1
Résumé Cet article étudie les atmosphères générées par le pouvoir élémentaire des feux de brousse comme incarnation, invention et reconstruction à travers la chorégraphie. En nous inspirant de l'analyse de Bachelard sur la phénoménologie du feu, nous proposons une évaluation de sa substance et de sa volatilité symbolique, qui est liée à une compréhension de la place du feu dans l'environnement australien, aussi bien du point de vue des colonisateurs que de celui des autochtones. Cette étude détaillée de plusieurs danses - qui utilisent des structures et des vocabulaires expressifs différents, - représente un point d'entrée dans l'expérience du feu en tant qu'affect et force vitale en mouvement dans des formations expressives qui rendent compte des événements historiques réels et leurs conséquences. L'atmosphère devient à la fois un générateur et un résidu de ce mouvement. En conclusion, cet article accorde de l'importance aux débats sur le changement climatique dans le contexte de l'Anthropocène et de l'éco-féminisme. Il suggère que les feux de brousse sont plus destructeurs que jamais, non pas par leur nature « sauvage » mais à cause de l'influence des humains dans les destructions accrues. Davantage de sensibilisation à la nature-culture du feu dans les performances est ainsi bénéfique à d'autres disciplines car elle favorise ce que nous appelons la « combustion » sans perte de vie et en reconnaissant également les expériences de perte et de régénération.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper examines the atmospheres generated by the elemental power of bushfires as embodiment, invention and reconstruction through choreography. Drawing upon Bachelard's analysis of the phenomenology of fire leads to an appreciation of its substance and symbolic volatility, that is interlaced with an understanding of fire's place in the Australian environment from both settler and indigenous perspectives. The close examination of several dances, that use different expressive vocabularies and structures, provides a means to access the experience of fire as an affect and a moving vital force in expressive formations that record real historical events and their impact. The atmosphere becomes then both the generator and the residue of movement. In conclusion, the paper gives attention to debates about climate change, in the context of the Anthropocene and ecofeminism, and suggests that the bushfire is more destructive than it ever has been, not because of its “wild nature” but because of the influence of humans in causing greater destruction. Greater awareness of the nature-culture of fire in performance is therefore valuable to other disciplines in so far as it facilitates what I'm calling “combustion” without loss of life, in recognition also of the experience of loss and regeneration.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/ambiances/3651