Titre | Presse et publicité en France (XVIIIe et XIXe siècles) | |
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Auteur | G. Feyel | |
Revue | Revue historique | |
Numéro | no 628, octobre 2003 | |
Résumé |
Alors que Renaudot est le fondateur de la publicité mais aussi de la presse en France, il n'est pas parvenu à réunir les deux. « Journal des rois et des puissances de la terre », la Gazette avait de trop hautes fonctions pour frayer avec l'annonce. Aussi les annonceurs exploitent-ils l'affiche ou le tract. À la veille de la Révolution, les affiches sont partout présentes dans Paris, cependant que le Journal de Paris et les journaux du libraire Panckoucke s'ouvrent à l'annonce. La Révolution casse cette évolution. Par la suite, les journaux s'intéressent peu aux annonces, dont ils n'ont pas encore besoin pour équilibrer leurs frais. Il faut une nouvelle brimade fiscale du gouvernement pour que les quotidiens s'ouvrent enfin et définitivement à la publicité en 1828. Ouverte tardivement à la publicité, la grande presse a laissé les annonceurs s'investir dans les affiches. Aussi préfèrent-ils insérer dans la presse des « annonces-affiches », malgré les efforts de Girardin pour promouvoir les seules « annonces-avis ». Cette concurrence de l'affiche, mais aussi la profonde méfiance entourant les annonces fantaisistes ou mensongères des charlatans et des spéculateurs, tout cela explique que la presse française ne fut pas au XIXe siècle le grand support publicitaire qu'avait pu rêver Girardin. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Whereas in the 17th century, Renaudot is in France the founder of the advertisement but also of the press, he did not manage to unify both. ? « Newspaper of the kings and the powers of earth », the Gazette carried out too high duties to be able to flirt with advertisements. Thus, advertisers exploited posters or leaflets. On the eve of the Revolution, posters were everywhere in Paris, in the meantime the Journal de Paris and the newspapers from Panckoucke's bookshop opened out on advertisements. The Revolution broke this evolution. Afterwards, the newspapers were seldom interested in advertisements that they did not need yet to counterbalance their expenses. Due to a new governmental tax assault, the daily papers finaily and definitely opened out to advertisements in 1828. Lately opened on advertisements, the great press let the advertisers invest in posters. Thus they preferred insert « advertisement-posters » in the press, despite Girardin's efforts to promote only the « advertisement-notices » . The concurrence of the posters, but also the deep distrust that surrounded the fanciful advertisements or those by lying quacks, and those by speculators, all these elements explain that the French press was not in the 19th century the biggest advertising medium that was dreamt by Girardin. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHIS_034_0837 |