Titre | La quadrature du cercle libyenne : révolution avortée ou reportée ? | |
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Auteur | Barah Mikaïl | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 115, hiver 2020 Révolutions et contre-révolutions dans le monde arabe | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Révolutions et contre-révolutions dans le monde arabe |
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Page | 89-102 | |
Résumé |
Le fait pour la Libye de connaître une division entre
trois régions principales (la Tripolitaine à l'ouest, la
Cyrénaïque à l'est, le Fezzan au sud-ouest) est connu :
ni le roi Idriss au lendemain de l'indépendance du pays,
ni l'ex-Guide Moammar Kadhafi ne réussirent à résorber
cette fracture. Mais cet état des faits n'a pas empêché
l'émergence d'une nation libyenne, dont la capacité de
résilience a été testée le long de ces dix dernières années.
Le « Printemps arabe » a été suivi de l'accroissement du
champ libyen des divisions (géographique, institutionnel,
idéologique, militaire, sociopolitique, etc.) cependant que
les ingérences de pays étrangers ne faisaient qu'accroître
ces brèches. Le résultat a été l'émergence d'un paysage
national fissuré et téléguidé par-delà la volonté des
Libyens. Pour autant, cela n'indique pas forcément que
les Libyens aient à renoncer aux retombées d'un projet
révolutionnaire qui a peut-être été reporté, plutôt que
d'être définitivement mort. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
It is a well-known fact that Libya is divided between
three main regions (Tripolitania in the West, Cyrenaica
in the East and Fezzan in the Southwest): neither King
Idris upon the country's independence, nor ex-Guide
Moammar Gaddafi were able to change this fact. Nor,
however, did this particularity prevent the emergence of
a Libyan nation, whose resilience has been tested over
the last ten years. With the Arab Spring, Libya's divisions
widened at the geographical, institutional, ideological,
military and sociopolitical levels, further accentuated by
foreign interference. The result has been the emergence of
a fragmented landscape unwanted by the Libyan people.
This does not mean, however, that Libyans need give up
on their revolution : the project, rather, has been delayed
rather than definitively lost. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_115_0091 |