Contenu de l'article

Titre « Je ne suis pas venu pour parler politique »
Auteur Enrique del Risco, Vincent Bloch
Mir@bel Revue Problèmes d'Amérique Latine
Numéro no 117, été 2020 Cuba
Rubrique / Thématique
Dossier. Cuba : les aléas de la ligne révolutionnaire
Page 91-113
Mots-clés (matière)comportement politique diaspora émigration idéologie migration politique de l'immigration régime politique réglementation sanction
Mots-clés (géographie)Cuba Etats Unis
Résumé Le post-totalitarisme cubain est en quelque sorte un totalitarisme résigné. Comprenant qu'il ne pouvait pas effacer la distinction entre le public et le privé, le régime a accepté de dépolitiser le privé à condition qu'il puisse utiliser cette dépolitisation apparente à son avantage. Ainsi, la “dépolitisation” de l'émigration a ouvert la voie à un nouvel usage de la coercition par les autorités cubaines, qui restent en mesure d'appliquer des sanctions aux membres de la “diaspora” qui vont et viennent entre Cuba et l'étranger et ne respectent pas un ensemble de règles tacites. Les nouveaux migrants se sont accommodés sans trop de résistance de ce règlement, et maintiennent à flot l'économie cubaine.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Cuban post-totalitarianism remains totalitarian in essence, but expresses a form of resignation. The regime understood that it could not erase the distinction between public and private spheres, and agreed to depoliticize the private one and use this apparent depoliticization to its advantage. Thus, the “depoliticization” of emigration paved the way for a new use of coercion by the Cuban authorities, who are still able to apply sanctions to members of the “diaspora” who circulate between Cuba and abroad and do not comply with a set of tacit rules. The new migrants adapted to these regulations without too much resistance, and keep the Cuban economy afloat.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_117_0091 (accès réservé)