Titre | Critiques de la modernité : vers une convergence entre conservateurs néoconfucianistes et postcoloniaux néomarxistes ? : Thomas Brisson, "Décentrer l'Occident. Les intellectuels postcoloniaux chinois, indiens et arabes, et la critique de la modernité", Paris, La Découverte, 2018, 288 pages | |
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Auteur | Eugénie Mérieau | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 80, novembre 2020 Parcours de recherche : Hans Joas - Varia | |
Rubrique / Thématique | Lectures critiques |
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Page | 109-119 | |
Résumé |
Le livre de Thomas Brisson, Décentrer l'Occident. Les intellectuels postcoloniaux chinois, indiens et arabes, et la critique de la modernité s'inscrit dans l'actuel renouvellement de l'étude des mouvements postcoloniaux. L'auteur y mobilise l'approche biographique au service d'une histoire intellectuelle transnationale, et offre une contribution importante à la sociologie de la circulation internationale des idées. Posant en hypothèse l'importance des trajectoires personnelles dans toute production intellectuelle, le livre aborde les thèses du rapport entre exil et pensée critique et de l'occidentalisation des savoirs comme ressort de la critique de l'Occident. Dans le même temps, il s'agit de mettre en parallèle les nouveaux confucianistes et les postcoloniaux au prisme de leur rapport commun à la critique de la modernité occidentale. Si appeler « pensées postcoloniales » à la fois les postcoloniaux et les nouveaux confucianistes peut être discuté, le projet audacieux de les mettre en conversation ouvre des perspectives de comparaison particulièrement stimulantes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Thomas Brisson's book, Decentering The West. Chinese, Indian and Arab Postcolonial Intellectuals and The Critique of Modernity fits into the current renewal of the study of postcolonial movements. The author draws on the biographical approach to make an important contribution to the sociology of the international circulation of ideas. Hypothesizing the importance of personal trajectories in any intellectual production, the book addresses the theses of the relationship between exile and critical thinking ; and of the Westernization of knowledge as the matrix of criticism of the West. The book establishes parallels between the neo-Confucianist and postcolonial scholars based on their common critique of Western modernity. If categorizing both postcolonial and neo-Confucianists under the common label of “postcolonial thought” may be debatable, the daring endeavour to bring them into conversation opens up particularly stimulating perspectives for comparison. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_080_0109 |