Titre | (Ne pas) être un électeur européen. Une analyse multiniveaux des déterminants individuels et contextuels de l'abstention en 1999. | |
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Auteur | Anne Jadot | |
Revue | Revue internationale de politique comparée | |
Numéro | vol 9, no 1, printemps 2002 Pratiques de la citoyenneté européenne | |
Rubrique / Thématique | Pratiques de la citoyenneté européenne |
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Résumé |
La forte abstention lors de l'élection du Parlement européen, majoritaire en 1999,
pose le problème du ‘déficit démocratique' de l'Union mais aussi de la qualité de la
représentation au sein des pays membres. Après une synthèse des interprétations
avancées depuis 1979, dont notamment la théorie des élections ‘de second ordre',
cet article propose d'appliquer une méthodologie innovante pour dégager les logiques individuelles (au niveau des citoyens) et contextuelles (opérant au niveau des
pays) de l'abstention: l'analyse multiniveaux. Utilisant les données de l'European
Election Study 1999, les résultats démontrent que la participation européenne n'est
pas très socialement élitaire, ni dépendante des arènes politiques nationales, mais
qu'elle n'est pas non plus dépendante des attitudes pro ou anti-européennes. L'idée
d'un ‘vote habituel'– prenant de surcroît en compte l'importance subjective des
élections – est accréditée, ainsi que l'importance des phénomènes de mobilisation
lors de la campagne électorale. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
To be (or not) a European voter. A multilevel analysis of the individual and contextual determinants of non-voting in 1999.
Low turnout in European Parliament elections, especially in 1999, is a symptom of
the famous “democratic deficit” of the European Union, but also questions the quality
of the representation process within member states. Competing interpretations of
the European vote have been proposed since 1979, in line with or opposing the
theory of “second order elections”. After a review of the relevant literature, this
article applies the innovative framework of a multilevel analysis to disentangle the
individual and contextual determinants of non-voting. Data from the 1999 European
Election Study do not show voting to be strongly determined by socio-demographic
factors. Furthermore, it is not dependent on the respective national political arenas,
nor on European attitudes per se. The idea of “habitual voting” is backed (refined
through the notion of subjective perceptions of elections), Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIPC_091_0031 |