Titre | Du syndicalisme de métier au syndicalisme de classe : pour une sociologie de la CGT | |
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Auteur | Denis Segrestin | |
Revue | Sociologie du travail | |
Numéro | vol. 17, no 2, avril-juin 1975 | |
Page | 22 pages | |
Résumé |
S'appuyant sur la théorie de Selig Perlman fauteur remet en cause les interprétations «européennes» du syndicalisme de métier qui lui paraissent mésestimer son originalité. Sentiment de classe et identification à des communautés professionnelles concrètes ne sont pas contradictoires. L'étude empirique de trois syndicats cégétistes de métier prouve la constance des références syndicales à l'identité professionnelle et aux pratiques revendicatives de défense de la profession. La solidarité professionnelle agit comme mise en cause de la logique économique de l'entreprise et du marché. Le syndicat de métier oppose ainsi une logique ouvrière à la logique capitaliste, s'affirme comme classe, même si l'identité du métier se transfère, dans les branches les plus modernes en défense du statut. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1975_num_17_2_1815 |