| Titre | Spontanéité et organisation dans le mouvement ouvrier : le cas de l'Argentine, du Brésil et du Mexique | |
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| Auteur | Elisabeth Jelin | |
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Revue | Sociologie du travail |
| Numéro | vol. 18, no 2, avril-juin 1976 | |
| Page | 30 pages | |
| Résumé |
Au Mexique, au Brésil et en Argentine , on constate que d'importants mouvements de grèves «spontanés » sont venus , en certaines occasions, ébranler des organisations syndicales fortement bureaucratisées et témoigner d'une soudaine radicalisation de la classe ouvrière. Au-delà des analyses classiques sur les rapports entre «spontanéité » et «organisation », l'auteur étudie les caractéristiques d'une spontanéité qui apparaît en l'occurrence liée à un modèle de société «paternaliste-populiste ». La transformation de grèves purement revendicatives en vastes mouvements de protestation politique incite par ailleurs à analyser le surgissement des mouvements sociaux non seulement à partir des conditions structurelles existantes, mais aussi à partir des changements affectant les individus et les organisations. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
In Mexico, Brazil and Argentina, important recent wild-cat strike movements occasionnally shook the highly bureaucratized unions, and gave evidence of an unexpected radicalization of the working class. Beyond the classical analysis of the relations between spontaneousness and organization, the author studies the characteristics of a spontaneousness which appears, here, to be tied up with the pattern of a «paternalist-populist » society. The change from strikes about purely short-term claims to a large movement of political protest leads to analyse the rising social movements not only as linked to the existing structural conditions, but also to the changes bearing on individuals and organizations. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1976_num_18_2_1506 |
