Titre | Les premiers ouvriers français de l'automobile (1890-1914) | |
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Auteur | Patrick Fridenson | |
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Revue | Sociologie du travail |
Numéro | vol. 21, no 3, juillet-septembre 1979 | |
Page | 29 pages | |
Résumé |
«La sociologie du travail a été jusqu'à présent, pour une grande part, une sociologie de l'industrie automobile, comme la première économie politique était celle du textile », écrivait ici même Pierre Rolle, faisant une allusion évidente notamment aux travaux classiques de G. Friedmann , M. Collinet et A. Touraine. Nous pénétrons donc, avec cet article, sur un terrain presque trop bien connu des sociologues, mais avec un objectif différent du leur. L'historien que nous sommes se propose d'examiner la naissance d'une profession ouvrière bien déterminée. Il ne lui reconnaît a priori aucune valeur exemplaire, et ne considère pas non plus cette industrie nouvelle qu'est l'automobile entre 1890 et 1914 comme représentative des autres industries nouvelles caractéristiques de la seconde révolution industrielle. Ce qu'il veut saisir, dans l'automobile, c'est une refonte progressive de l'organisation du travail, avec son cortège de modifications sans doute irréversibles dans la composition, les qualifications, l'éthique de travail, la vie sociale d'une population ouvrière. Cette démarche s'inspire aussi des recherches récentes de Michel Freyssenet, qui veut «commencer à montrer en quoi et comment chaque stade de la division du travail structure les rapports entre les travailleurs et le patronat et fixe les conditions de travail et de vie des différentes catégories de la population ». Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1979_num_21_3_1610 |