Titre | La classe «d'alternative». Réflexion sur les acteurs du changement social dans les sociétés modernes | |
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Auteur | Monique Dagnaud | |
Revue | Sociologie du travail | |
Numéro | vol. 23, no 4, octobre-décembre 1981 | |
Page | 22 pages | |
Résumé |
Depuis les années soixante, les métiers demandant une formation universitaire se sont multipliés. Ils sont exercés par une «nouvelle classe », intellectuelle, qui prend la tête de tous les nouveaux mouvements sociaux et y élaborent un nouveau projet social. L'auteur, dans cet article, rend compte du grand débat d'outre-Atlantique (et à l'Est) sur la place et le rôle de cette «nouvelle classe » dans les sociétés développées. C'est à partir de ce débat qu'elle analyse les données recueillies en France sur la nouvelle gauche et qu'elle s'interroge sur l'avenir de ces couches sociales. Que ces réflexions soient devenues d'une grande actualité en France n'échappera à personne : la nouvelle classe ne s'est-elle pas taillé la part du lion dans la nouvelle Assemblée nationale ? Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Since the nineteen sixties, jobs requiring a university background have multiplied. They are filled up with a new inellectual class, the " third class which leads all the new social movements and contests. In the United States, a great debate on the extent and the role of this new social class in developed societies is taking place. The author gives an account of this debate and takes it as a starting point for her analysis of data she collected in France on the " new left ", and for prospective thinking. Does not this study take a new meaning since the French deputies elected in May are mostly members of this new class ? Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1981_num_23_4_1694 |