Titre | Violence sociale et terrorisme | |
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Auteur | Michel Wieviorka | |
Revue | Sociologie du travail | |
Numéro | vol. 28, no 4, octobre-décembre 1986 Violence politique du terrorisme. | |
Page | 15 pages | |
Résumé |
En Allemagne fédérale, au Japon, en Italie puis, plus tardivement, en Belgique ou en France, s'est développé, tout au long des années soixante-dix, un terrorisme d'extrême gauche, figure violente d'une action politique entendant exprimer des demandes sociales. Ce terrorisme donne l'image d'un anti-mouvement social, notion dont l'auteur montre qu'elle correspond à l'inversion d'un mouvement social. Faut-il voir dans ces conduites de violence organisée la transformation directe de luttes sociales ? L'auteur montre que cette idée ne vaut assurément pas pour le mouvement ouvrier : celui-ci ne débouche pas sur du terrorisme d'extrême gauche, ni même sur de la violence politique, et celle-ci n'est jamais aussi nette et prolongée que lorsque son protagoniste s'est complètement écarté des luttes sociales dont il s'autoproclame le représentant. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Michel Wieviorka
Social violence and terrorism
During the 1970s in West Germany, Japan and Italy, and somewhat later in Belgium and France, left-wing terrorism developed as a violent expression of political actions intended to convey social demands. This terrorism resembles a social antimovement, the inversion of a social movement. Are these acts of organized violence to be seen as a direct transformation of social struggles ? The working class movement leads neither to extreme leftist terrorism nor to political violence. Such violence is never as clear-cut and drawn out as whenever its protagonists have completely deviated from the social struggles of which they proclaim themselves to be the representatives. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1986_num_28_4_2097 |