Titre | Économie, culture et sociabilité | |
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Auteur | Jean-François Laé | |
Revue | Sociologie du travail | |
Numéro | vol. 34, no 4, octobre-décembre 1992 | |
Page | 17 pages | |
Résumé |
Approfondissant ses travaux antérieurs sur l'importance de la sociabilité et de la culture comme parts non économiques de l'économie, l'auteur se demande en quoi et comment les petites alliances ponctuelles qui se déroulent dans les milieux sociaux «enclavés» contrarient l'ordre économique. Il montre que les alliances occasionnelles entre semblables qui caractérisent les réseaux économiques sou¬ terrains et le travail au noir ne sont pas totalement déterminées - mais bien supposées - par les relations et les rapports sociaux inscrits dans un temps plus long (relations familiales et de travail, rapports de classe et de sexe...). Quand l'emprise de ces derniers se relâche, la place de l'alliance ponctuelle grandit. Celle-ci se frotte alors au cadre institutionnel et structurel dans lequel elle se déroule et l'influence à son tour. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Jean-François Laé
Economics, culture and sociability
This continuation of research on sociability and culture as noneconomic aspects of the economy seeks to understand how the small, temporary alliances formed in social «enclaves» thwart the economic order. Social relations, in a long-term setting (family relations, on-the-job relations, class ans sex relations) do not entirely determine, although they do underlie, the occasional alliances between like partners which characterize underground economic networks and employment. When these social relations loosen hold, there is more room for temporary alliances, which are affected by, and affect, the structural and institutional framework wherein they are formed. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1992_num_34_4_2610 |