Titre | ‘Sherlock is Actually a Girl's Name': Challenging Gender Normativity through Sherlock Fanfiction | |
---|---|---|
Auteur | Jonathan A. Rose | |
Revue | Genre en séries : cinéma, télévision, médias | |
Numéro | no 7, printemps 2018 Les écrits de la réception : pratiques textuelles des publics médiatiques | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
|
Résumé |
Cet article, qui prend pour exemple les histoires basées sur la série télévisée Sherlock, s'intéresse à la fanfiction lorsqu'elle met l'accent sur les personnages transgenres, c'est-à-dire quand des personnages canoniques cisgenres sont réécrits en personnages trans. De telles fanfictions, appelées transfics, se positionnent comme un sous-genre émergent de la fanfiction : l'analyse les met en relation avec d'autres genres de fanfictions ainsi qu'avec d'autres formes de représentations (de soi) trans. Les transfics sont comparées à d'autres pratiques de fans qui « perturbent » le genre (« genderbending »), et les liens entre transfic et la fanfiction slash sont établis. Au-delà de cette perspective à l'échelle du fandom, cet article prend en considération d'autres pratiques créatives en ligne des personnes transgenres et défend l'idée que les transfics sont un moyen de créer de telles représentations (de soi), en pensant conjointement culture trans et culture numérique comme « trans numérique », pour reprendre l'expression de Jay Prosser (2014). En mettant l'accent sur les relations et sur la représentation des divers corps trans, les transfics peuvent être considérées comme un terrain fertile pour créer des récits trans plus nuancés et plus variés. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
This paper looks at fanfiction that focusses on transgender characters by rewriting canonically cis-gender characters as trans, using stories based on the TV series Sherlock as examples. Such fanfictions, called transfic, are positioned as an emerging sub-genre of fanfiction and analysed in their relation to other fanfiction genres as well as to other online trans (self-) representations. A comparison is made between transfic and other genderbending fan practices, and a connection drawn between transfic and slash fanfiction. In addition to this intra-fandom perspective on transfic, this paper takes into consideration other online creative practices by trans people and argues for transfic as a means to create such (self-) representations, thinking together trans and digital culture as ‘digital trans', to use Jay Prosser's expression (2014). With its focus on relationships and on the representation of diverse trans bodies, transfic can be viewed as a fruitful ground for creating more nuanced and varied trans narratives. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | http://journals.openedition.org/ges/630 |