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Titre Les héroïnes noires du cinéma black-british : regards masculins sur des destins de femmes (Burning an Illusion, 1981 ; Elphida, 1987 ; Babymother, 1998)
Auteur Émilie Herbert
Mir@bel Revue Genre en séries : cinéma, télévision, médias
Numéro no 8, automne 2018 Femmes et féminité en évolution dans le cinéma et les séries anglophones
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé Inexistantes ou empreintes de stéréotypes négatifs, les représentations des femmes noires dans le cinéma britannique restent marginales. Les réalisateurs noirs eux-mêmes ont, depuis les débuts du cinéma Black-British, participé à cette invisibilisation en concentrant souvent leurs récits sur des héros masculins, reléguant les femmes noires à des rôles secondaires et unidimensionnels. Dans les années 1980 et 1990, les réalisateurs Menelik Shabazz, Tunde Ikoli et Julian Henriques vont cependant faire le choix de mettre en scène une femme noire comme personnage principal de leur premier long-métrage. Ces films ont contribué à la pluralisation des représentations féminines noires à une époque où le travail des réalisatrices noires n'était que difficilement accessible en Grande-Bretagne, et leurs héroines symbolisent une britannicité redéfinie par les questions de genre, de ‘race' et de classe.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Nonexistent or filled with negative stereotypes, representations of black women in British cinema remain marginal. Black directors themselves have, since the beginning of Black-British cinema, contributed to this invisibilization by focusing their narratives on male heroes, pushing black women into secondary and unidimensional roles. In the 1980s and 1990s, Menelik Shabazz, Tunde Ikoli and Julian Henriques nonetheless chose to portray a black woman as the main character of their first long-feature films. Their films have contributed to pluralize black women's representations at a time when the work of black female directors was hardly accessible in Britain, and their female characters embody a sense of Britishness redefined by questions of gender, race and class.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/ges/509