Titre | Traumatisme, vulnérabilité et masculinité dans La 25e heure de Spike Lee | |
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Auteur | Valerio Coladonato | |
Revue | Genre en séries : cinéma, télévision, médias | |
Numéro | no 5, printemps 2017 Masculinités imag(in)les 2 | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
L'article analyse la représentation des masculinités dans La 25e heure (2002, Spike Lee) en la situant dans le contexte états-unien à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Le protagoniste Monty, condamné à la prison pour trafic de drogue, passe sa dernière journée de liberté en compagnie de ses plus proches amis qui incarnent différents types masculins en compétition sur le plan de l'agressivité. Le film conjugue le processus de deuil suite aux attentats avec la crise personnelle du héros : dans la première partie, Monty nie sa responsabilité dans l'écroulement de sa vie personnelle, et projette sur les citoyens de New York la culpabilité de la tragédie subie. Mais au cours de sa trajectoire, La 25e heure propose une transformation du héros masculin qui mène à la reconnaissance de la vulnérabilité de chacun, en contraste avec la réponse dominante aux traumatismes dans la culture médiatique contemporaine. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The paper analyses the representation of masculinity in 25th Hour (2002, Spike Lee), within the context of post-9/11 U.S. culture. The protagonist Monty, sentenced to prison for his drug dealing activities, spends his last day of freedom in the company of his closest friends, who embody competing models of masculinity based on their trend for violence. The film interweaves the collective mourning following the terrorist attacks with the individual crisis of the protagonist : in the first part, Monty disavows his responsibility for the collapse of his personal life, and blames the inhabitants of New York for the tragedy that hit the city. However, throughout the film, the male protagonist undergoes a transformation that leads him to recognize the condition of vulnerability of all subjects, in contrast to the dominant response to trauma in contemporary media culture. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/ges/800 |