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Titre Masculinité blanche héroïque et bricolage générique dans 24 heures chrono (24 – Fox, 2001-2014)
Auteur Michel Bondurand Maouad
Mir@bel Revue Genre en séries : cinéma, télévision, médias
Numéro no 5, printemps 2017 Masculinités imag(in)les 2
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé L'article essaie de montrer comment la série 24 heures chrono participe à une tendance culturelle fondamentale dans la société américaine des années George W. Bush, celle d'un nouveau projet de re-masculinisation qui succède à celui mené sous Ronald Reagan. Alors que c'est au cinéma qu'on soigne le traumatisme de la défaite au Vietnam, c'est à la télévision que s'organise la réponse au choc des attentats du 11 septembre 2001. Jack Bauer, héros de la série, qui incarne une nouvelle masculinité hégémonique, est proposé aux spectateurs à travers la redéfinition d'un héroïsme guerrier qui enregistre les évolutions sociétales américaines de la fin du XXe siècle. La dimension raciale de cet héroïsme est décrite sur un mode victimaire qui nécessite un remarquable bricolage générique et offre aux spectateurs une tension permanente entre l'action et le mélodrame. Ce genre, proposé dans une version révisée par Linda Williams, se révèle essentiel pour comprendre les enjeux politiques et identitaires de la série.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article describes the cultural importance of the TV show 24 for the American audience under the presidency of George W. Bush. It is analyzed in order to reveal a new project of remasculinization of the American society, which recalls the one undertaken under the presidency of Ronald Reagan. In that time, film was the preferred medium. After 9/11, TV series take over and organize a cultural answer to the attacks. In this paper, the main character, Jack Bauer, is seen as a new hegemonic model of masculinity. As a new type of modern American warrior, this hero is shaped in order to embed the new cultural realities of the American society towards the end of the 20th century. The white hero described as a victim is also the result of a complex generic formula that leaves 24 somewhere between action and melodrama. Following Linda Williams' revised definition of melodrama helps to understand the cultural and political agendas of the most popular TV show of the decade.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/ges/834