Titre | Les femmes à temps partiel : un nouveau risque de pauvreté en Belgique | |
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Auteur | Maria Jepsen, Danièle Meulders, Isabelle Terraz | |
Revue | Travail, genres et société | |
Numéro | no 1, 1999 Travail et pauvreté : la part des femmes | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 71-85 | |
Résumé |
Alors que le dilemme face au chômage semble se situer entre une plus grande flexibilité du marché du travail, laissant les bas salaires et la pauvreté se développer, et un système où la protection du travail est importante mais où la pauvreté concerne les « exclus », peu d'articles s'intéressent précisément au degré de recoupement entre bas salaires et pauvreté. En outre, ceux qui le font se focalisent sur les salariés à temps plein qui ont travaillé toute l'année et qui constituent une population stable par définition. Dans un contexte de généralisation du temps partiel prôné dans un grand nombre de pays comme moyen de partage du travail, il nous paraît essentiel de reconsidérer la relation entre bas salaire et pauvreté en incluant les travailleurs à temps partiel. En outre, le temps partiel constituant une activité typiquement féminine, il est apparu intéressant d'examiner cette relation en mettant l'accent sur le temps de travail et le genre.Les femmes travaillant à temps partiel forment en effet l'essentiel des bas salaires en Belgique. Néanmoins, ces personnes ne se trouvent pas fragilisées lorsqu'elles vivent en couple puisqu'on les retrouve essentiellement dans les ménages à revenus moyens. En revanche, cette situation constitue un facteur de risque futur de pauvreté dans un contexte de séparations croissantes des conjoints et pour leur période de retraite. En effet, les personnes susceptibles d'être concernées par la pauvreté sont les personnes qui ne bénéficient que de quelques droits propres ou d'aucun dans le système de sécurité sociale actuel. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Part-Time Employment and Poverty Threats : Women's Situation in Belgium
While those fighting unemployment wonder whether to further flexibilize the labor market and let low wages and poverty boom, or to protect work, poverty then striking those excluded from the protective system, very few articles precisely deal with the degree of overlap between low wages and poverty. Furthermore, those which deal with the issue only focus on full-time workers having worked all year, a stable population per se. While part-time employment spreads, as a wide number of countries claim that it is a way of sharing work, we find it essential to reconsider the relation between low wages and poverty by including part-time workers. Furthermore, since part-time work is a typically female activity, we find it interesting to examine this relation from the double standpoint of working hours and gender.Low-wage earners in Belgium are actually mostly women working part-time. However, these people are not weakened when they live in a couple, since they are majoritarily part of the middle-class. Still, this situation bears the risk of future poverty in a context of ever-increasing marital separations as well as as regards retirement. Indeed, the population at risk counts people who benefit from no or few rights as individuals in the present social security system. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TGS_001_0071 |