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Titre Les filles dans les écoles supérieures de commerce en France pendant l'entre-deux-guerres
Auteur Marianne Thivend
Mir@bel Revue Travail, genres et société
Numéro no 26, 2011 Les individus font-ils bon ménage ?
Rubrique / Thématique
Mutations
Page 129-146
Résumé Neuf Écoles supérieures de commerce (esc) de province s'ouvrent aux filles à partir de 1915 et jusqu'aux années 1950, ces dernières forment environ le quart des effectifs des esc mixtes. Cet article cherche à comprendre comment elles furent accueillies dans ces écoles. Quels furent leurs parcours scolaires dans le cadre d'une mixité « bricolée », qui tente d'instaurer des parcours spécifiques pour les femmes (secrétariat de direction) dans le cadre de la formation générale des futurs chefs de service et directeurs d'entreprises. Pour autant, toutes et tous sortent des écoles avec un seul diplôme et les filles, issues en majorité des classes moyennes, provenant des filières post-primaire et du lycée, obtiennent de meilleurs résultats que les garçons. L'usage professionnel qu'elles font de leur diplôme est en revanche plus difficile à définir. D'après les annuaires d'anciens, l'éventail de métiers est moins large pour les femmes que pour les hommes, mais la seule présence de patronnes, de chefs de service et de cadres parmi les anciennes élèves montre que ces parcours sont désormais possibles pour une partie des diplômées.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Nine business schools outside of Paris open up to girls from 1915 to the ‘50s. Girls make up for about one fourth of all students of those schools. This article investigates how they were welcome in those schools: what their learning paths were in an improvised gender mix, who came up with female-specific paths (the chairman's secretariat) in the general training program of future heads of department and company bosses. All the same, all leave school with one single diploma. Girls, mostly from the middle class and from high school or post-primary school, achieve better results than boys. The professional use of their diplomas is, however, more difficult to grasp. According to these schools' alumni directories, the range of professions is narrower for women than for men. The sheer presence of female bosses, female heads of departments and female managers among ex-students show that these are presently possible for some of the female graduates.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TGS_026_0129