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Titre Haut-lieu et appropriations de la mémoire des tirailleurs sénégalais : le Tata de Chasselay (69)
Auteur William Robin-Detraz
Mir@bel Revue Bulletin de l'Association de Géographes Français
Numéro no 2020/3 Les mémoires comme ressources et enjeux.Dimensions spatiales, politiques et sociales
Page 280-303
Résumé Le Tata de Chasselay (Rhône) est un cimetière construit pendant la Seconde Guerre mondiale pour commémorer les crimes odieux qui se sont déroulés les 19 et 20 juin 1940 dans la région lyonnaise où près de 200 tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l'armée allemande. Seule nécropole nationale qui leur soit dédiée, le Tata est érigé en haut-lieu de la mémoire des combattants africains. S'inscrivant dans le champ de la géographie de la mémoire, l'article s'attache à étudier les relations entre espace et mémoire par le biais d'un haut-lieu. Le Tata est investi par différents groupes sociaux qui s'approprient la mémoire des tirailleurs sénégalais en la reconfigurant à l'aune de leurs valeurs et intérêts. Les pratiques mémorielles de ces groupes connectent le Tata à d'autres lieux de mémoire de la région lyonnaise. Pour analyser les relations de lieux de mémoire, l'article propose le concept de réseau mémoriel.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Tata of Chasselay (France, Rhône) is a cemetery built during the Second World War to commemorate the massacre of some 200 African Colonial Soldiers at the hands of the German Army on the 19th and 20th of June 1940 in the region of Lyon. The Tata is, in fact, the only national necropolis dedicated to the memory of these soldiers. This article explores concepts related to the field of Memory Studies, and investigates the links between space and memory through the description of a “haut-lieu”. The Tata is practiced by different social groups which appropriate for themselves the memory of African Colonial Soldiers in keeping with their own values and interests. The practices of these groups connect the Tata with other places of memory in the Lyon region. To analyze the relation between places of memory, the article suggests the concept of memorial network in order to encapsulate the space within which the memory of African Colonial Soldiers expands.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/bagf/6883