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Titre Moral sciences, Geisteswissenschaften (1795-1900)
Auteur Wolf Feuerhahn
Mir@bel Revue Revue d'histoire des sciences humaines
Numéro no 37, 2020 Nommer les savoirs
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 121-141
Résumé Depuis un certain temps, les historiens des sciences humaines et sociales ont pris pour objet d'enquête certaines de leurs plus célèbres catégories d'analyse comme « ethnie », « race » ou « classe ». Mais les méta-catégories organisatrices du savoir sont restées dans l'ombre. Elles sont encore souvent considérées comme allant de soi. En proposant un parcours qui retrace les appropriations, resémantisations ou rejets des catégories « sciences morales et politiques », moral sciences, Geisteswissenschaften entre France, Grande-Bretagne et territoires de langue allemande, cet article propose de mettre en évidence leurs enjeux scientifiques, académiques, politiques et d'affirmation nationale. Ce faisant, l'article offre un regard réflexif sur son propre domaine de recherche et les découpages qui le caractérisent.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais For some time now, historians of humanities and social science have taken some of their most famous categories of analysis as subjects of their own research: “ethnicity”, “race”, and “class”, for instance. This did not occur with the meta-categories which structure knowledge, and indeed they are often considered to be self-evident. This article weaves between France, Great Britain and German-speaking lands to reconstruct the shifting appropriations and meanings, and also rejections, of the categories “sciences morales et politiques”, “moral sciences”, and “Geisteswissenschaften”. In so doing, it exposes the scientific, academic, political and nationalist forces at work. It thus also, reflexively, comments on its own research field and how it has been carved out.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rhsh/5236