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Titre Tree Being in Peter Larkin's “Skies in Flight of Tree”
Auteur Emma Mason
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro vol. 74, no 1, janvier-mars 2021 Being Fossil: Energy Humanities 2.0
Rubrique / Thématique
Articles
Page 68-81
Résumé Cet article étudie le poème en douze parties de Peter Larkin « Skies in Flight of Tree » (2019) à partir de l'approche des Critical Plant Studies, pour analyser la puissance d'affect des arbres. Faisant appel aux travaux d'Eduardo Kohn, Emanuele Coccia et Michael Marder, l'auteur montre que Larkin sacralise cette puissance d'affect comme forme d'être inclusive, collective et organisationnelle liée à la cosmologie catholique. Il pose que l'être-arbre rejette la logique contemporaine d'appauvrissement et d'exploitation, ce que Larkin traduit par une langue empruntant à la prière pour amener ses lecteurs à une relation intime avec le monde matériel. Tout en rappelant les menaces que font peser les relations organiques entre êtres, Larkin révèle que la prière est finalement ce par quoi l'homme trouve accès (le poète parle d'« accueil par le souffle ») aux formes de pensée participative et méditative du non-humain, qu'il soit arbre ou ciel. En imaginant et en pratiquant cette pensée dans « Skies in Flight of Tree », Larkin aborde les arbres non pas seulement comme éléments d'une économie en déclin fondée sur l'exploitation d'un héritage géologique, mais comme êtres incarnant des relations de plénitude plutôt que de manque.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This essay reads Peter Larkin's twelve-part poem, “Skies in Flight of Tree” (2019), in the context of critical plant studies to assert the affective energy of trees. With reference to Eduardo Kohn, Emanuele Coccia, and Michael Marder, the essay suggests that Larkin's poem sacralizes this affective energy as a form of being connected to the inclusive, collective, and organizational cosmology of Catholicism. It posits that tree being rejects the logic of depletion and extraction, one that Larkin translates into a prayerful language that brings his readers into an intimate relationship with the material world. While he warns of the pressures of organic relations, Larkin ultimately reveals prayer as that which grants humans access (he calls it “breathable admittance”) to the participatory and meditative thinking patterns of the other-than-human, tree and sky alike. In imagining and so practicing this thinking in “Skies in Flight of Tree,” Larkin reads trees not simply as part of a diminishing economy of geological deposits, but as beings that exemplify relationships built on plenitude rather than scarcity.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_741_0068 (accès réservé)