Titre | Viajeros argentinos a China en el marco de la “diplomacia entre pueblos” (1950-1965) | |
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Auteur | Brenda Rupar | |
Revue | Cahiers des Amériques Latines | |
Numéro | no 94, 2020 Nouveaux défis du pluralisme juridique en Amérique latine | |
Rubrique / Thématique | Études |
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Page | 203-227 | |
Résumé |
Dans cet article, nous proposons d'examiner l'un des moyens d'aborder l'expérience révolutionnaire en Chine vécue par les Argentins : voyager dans le cadre de délégations. Dans le cadre de la « diplomatie entre les peuples » qui a marqué la politique étrangère de la Chine contre la non-reconnaissance de la République Populaire par la grande majorité des pays dans le contexte de la Guerre Froide, les invitations adressées à des intellectuels, des journalistes et des militants ont été l'une des formes employées pour briser le blocus imposé. Nous considérons qu'à travers eux le maoïsme s'est imprégné et a eu une portée allant au-delà de l'organisation d'une force propre. Bien que, à partir de 1965, ils aient fonctionné parallèlement aux organisations maoïstes créées dans ce pays, ils constituent un précurseur des liens de l'Argentine avec la République Populaire de Chine. À travers des témoignages de voyages et des interviews publiées, nous proposons d'analyser d'une part l'organisation offerte à ce type de voyage et, d'autre part, les thèmes, les réflexions et les intérêts que les voyageurs ont apportés afin de révéler de nouveaux éléments sur les premiers liens entre l'Argentine et l'expérience révolutionnaire chinoise. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In this article, we investigate one of the ways Argentinians approached the revolutionary experience in China through trips as part of delegations. Framed by the “Popular Diplomacy” signed by the Chinese foreign policy in the face of the vast majority of countries not recognizing the People's Republic of China in the context of the Cold War, the invitations to intellectuals, journalists, and activists were one of the ways to break the imposed siege. We perceive that Maoism permeated through them and that it had a scope that went beyond the organization of its own strength. Even though since 1965 the trips were undertaken parallel to the establishment of Maoist organizations in that country, these trips represent an antecedent of the bonds between Argentina and the Popular Republic of China. Intending to focus on that role of the trips, we opted for assessing the ones already made outside the local Maoist organizations. Through the published testimonies of the trips, we intend to analyze the organization of those kinds of trips as well as the issues, thoughts and interests voiced by the travellers in order to reveal new elements on the first links between Argentina and the Chinese revolutionary experience. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/cal/11645 |