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Titre Retour sur La fine del mondo d'Ernesto De Martino
Auteur Marina Maestrutti
Mir@bel Revue Socio-anthropologie
Numéro no 28, 2013 Apocalypses
Rubrique / Thématique
Dossier : Apocalypses. Imaginaires de la fin du monde
Page 65-82
Résumé La fine del mondo, ouvrage posthume et inachevé de l'anthropologue Ernesto De Martino, dont l'accueil en France reste ambigu et partiel, continue de questionner sur le sens et le rôle de la culture humaine dans les crises menaçant la société contemporaine. Proposant de réélaborer la notion de crise de la présence dans « un objet culturel déterminé », De Martino explore la notion de fin du monde comme « la représentation, collective et culturelle, de l'Apocalypse en tant qu'image de la fin des Temps ». Il invite à un engagement intellectuel, politique, culturel qui valorise plus la notion de « monde » que celle de « fin », car l'expérience du monde est la capacité de relancer le jeu, même quand on pense que la partie est terminée : le désir d'imperturbabilité d'un monde sans risque ne constitue pas un monde du possible. 
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais La fine del mondo (The end of the World), the posthumous and unfinished work of Ernesto De Martino, has gained an ambiguous and partial acceptance in France. Nevertheless, it never stops questioning the meaning and the role of human culture in the crises threatening contemporary society. Intending to revise the notion of ‘crisis of presence' in a ‘specific cultural object', De Martino explores the idea of the end of the world as ‘the collective and cultural representation of the Apocalypse as the image of the end of the Time'. He calls for an intellectual, political and cultural commitment that is able to give more value to the notion of ‘world' than that of ‘end', as the experience of the world is the capacity to re-launch the game, even when we think that the game is over: the desire of imperturbability in a world without risk is not the world of the possible.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/1552