Titre | Car le temps est proche : la crise écologique et l'apocalypse sans cesse annoncée | |
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Auteur | Ernest Garcia | |
Revue | Socio-anthropologie | |
Numéro | no 28, 2013 Apocalypses | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Apocalypses. Imaginaires de la fin du monde |
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Page | 117-131 | |
Résumé |
L'expression « il y a encore une solution mais le temps presse » se retrouve souvent dans les rapports sur la crise écologique. Il s'agit d'une affirmation rhétorique qui n'est pas scientifique, mais dont l'inclusion semble quasi obligatoire pour des raisons politiques. Celles-ci ont à voir avec l'échelle de temps pour l'action, aussi bien que les « mesures à prendre ». Il ne s'agit pourtant pas de bonnes raisons : c'est cette opinion qui est ici exposée et développée. En ce qui concerne les délais établis par les annonces d'apocalypse écologique, leur impact potentiel se voit érodé par le passage du temps, l'épuisement des délais, la répétition de l'avertissement et le fait que les réponses adéquates n'arrivent jamais. À ce sujet, je maintiens que l'obsession du calendrier de l'apocalypse est l'un des derniers vestiges du délire technocratique. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The expression “there is still a solution but time is running out” is often found in the reports on the ecological crisis. It is a rhetorical statement which is not scientific, but whose inclusion seems almost mandatory for political reasons. These have to do with the timescale for action, as well as “measures to be taken”. However, they are not good reasons: it is this opinion which is here exposed and developed. With regard to the time frame established by the announcements of ecological apocalypse, their potential impact is eroded by the passage of time, the exhaustion of the deadlines, the repetition of the warning and the fact that suitable answers never arrive. In this regard I maintain that the obsession with the timing of the apocalypse is one of the last vestiges of the technocratic delirium. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/1597 |