| Titre | Le nationalisme corse et les élections municipales : une conquête équivoque | |
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| Auteur | André Fazi | |
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Revue | Pôle Sud |
| Numéro | no 54, 2021/1 Municipales 2020 : la République en marges | |
| Rubrique / Thématique | Thema |
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| Page | 51-68 | |
| Résumé |
En 2017, le nationalisme corse est devenu la première force politique dans l'île, remportant plus de 56% des voix aux élections territoriales et trois sièges de députés sur quatre. Toutefois, sa progression est moins significative aux niveaux communal et intercommunal. Malgré plusieurs conquêtes remarquées, ici il est loin d'être la force dominante. Cet article propose non seulement d'établir un bilan des succès nationalistes, mais de caractériser leur adaptation aux enjeux locaux, les formes de leur institutionnalisation et de leur normalisation. Dans une arène politique très autonome, fondée sur les enjeux de proximité et les relations interpersonnelles, leur progression ne peut être comprise comme un triomphe idéologique. Lorsque les maires nationalistes n'ont pas été cooptés, ils ont conquis le pouvoir à la tête de listes très ouvertes et consensuelles. De même, pour l'heure leur accession aux responsabilités ne semble pas marquer de transformations sensibles de l'action publique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
In 2017, Corsican nationalism became the first political force on the island, winning more than 56% of the votes in the territorial elections and three out of four seats in the parliament. However, the rise is less significant at the communal and inter-communal levels. In spite of several notable achievements, Corsican nationalism is far from being the dominant force here. This article proposes not only to review its successes, but also to characterise its adaptation to local issues and the forms of its internationalization and normalization. In a very autonomous political arena, based on proximity issues and interpersonal relations, its progress cannot be regarded as an ideological triumph. When the nationalist mayors were not co-opted, they conquered power by leading very open and consensual lists. Similarly, up until now, their accession to political office does not seem to imply any significant transformation of public action. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSUD_054_0051 |
