Titre | La fidélité des soldats de la Wehrmacht à Hitler à travers leur correspondance | |
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Auteur | Marie Moutier-Bitan | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 40, janvier-avril 2020 Nazisme et serment de fidélité | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
« Soyons braves comme le souhaite notre Führer. » Voici ce qu'écrivait H.D. à son amie en septembre 1939. Les correspondances des soldats de la Wehrmacht nous ouvrent des perspectives de recherche sur les rapports que ceux-ci entretenaient avec Hitler. Au début de la guerre, la figure de Hitler s'impose comme une personnification de la patrie, du peuple allemand et du foyer. Au fur et à mesure que la guerre s'enlise, Hitler demeure ce lien ténu entre le front et l'arrière, mais l'amertume effrite l'engouement des premières victoires. Les années 1944-1945, le noyau Hitler-patrie-famille se délite, le « nous » collectif sombre, à la faveur de la famille, concentrant toutes les inquiétudes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
“We have to be brave, as our Führer wishes,” H.D. wrote to his girlfriend in September 1939. The correspondence of Wehrmacht soldiers offers a possibility for researching their relationship to Hitler. At the beginning of the war, the figure of Hitler came to personify the fatherland, the German people and home. As the war bogged down, Hitler continued to provide this link between front lines and home front but bitterness sapped the enthusiasm of the early victories. In 1944-45, the Hitler-fatherland-family nexus crumbled and the collective “us” foundered, giving way to the family as the focus of all worries. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/histoirepolitique/904 |