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Titre Le serment de fidélité à Hitler selon Ernst Kaltenbrunner, un nazi autrichien « illégal » devenu chef du Reichssicherheitshauptamt (1943-1945)
Auteur Marie-Bénédicte Vincent
Mir@bel Revue Histoire@Politique
Numéro no 40, janvier-avril 2020 Nazisme et serment de fidélité
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé L'article analyse la conception du serment de fidélité du nazi autrichien Ernst Kaltenbrunner (1903-1946), qui fut le successeur de Heydrich à la tête du Reichssicherheitshauptamt à partir du 30 janvier 1943. Ce haut dignitaire du régime, condamné à mort en 1946 lors du procès de Nuremberg, est moins étudié que d'autres criminels nazis. L'article examine dans un premier temps la manière dont Kaltenbrunner érige le serment de fidélité au Führer en valeur suprême du combattant nazi, dans ses rapports secrets consacrés à l'enquête de police diligentée après l'attentat manqué contre Hitler du 20 juillet 1944. Dans un second temps, l'article revient sur la trajectoire en amont de Kaltenbrunner au sein du parti nazi autrichien, notamment durant la période « illégale » où celui-ci fut interdit entre le 19 juin 1933 et l'Anschluss du 12 mars 1938. C'est au cours de cette période clef que fut éprouvée la fidélité des militants nazis autrichiens, qui furent par la suite récompensés par Hitler.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article examines the manner in which the Austrian Nazi Ernst Kaltenbrunner (1903-1946) –from January 30th, 1943, Heydrich's successor as head of the Reichssicherheitshauptamp – conceived of the loyalty oath. Sentenced to death in 1946 during the Nuremberg trial, this high-ranking regime official has received less study than other Nazi criminals. The article begins by examining how Kaltenbrunner presented the oath of loyalty to the Führer as the supreme value of the Nazi combatant in the secret reports he submitted as part of the police investigation launched following the failed attack against Hitler on July 20th, 1944. The article then revisits Kaltenbrunner's earlier trajectory in the Austrian Nazi Party, particularly during the “illegal” period when the party was banned (19 June 1933 to the Anschluss of 12 March 1938). It was over the course of this key period that the loyalty of Austrian Nazi activists was tested, a loyalty for which they would later be rewarded by Hitler.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/histoirepolitique/919