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Titre L'élaboration transnationale de la « nouvelle gauche » des années 1970 : l'apport des échanges syndicaux franco-italiens
Auteur Claude Roccati
Mir@bel Revue Histoire@Politique
Numéro no 42, septembre-décembre 2020 Nouvelles gauches et extrêmes gauches européennes à l'épreuve des années 1970
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé Au tournant de la décennie 1970, la culture dite de « deuxième gauche » se nourrit d'échanges entre politiques et syndicalistes français et italiens. Ces échanges conduisent à renouveler le socialisme défendu par cette gauche non communiste, en l'appuyant sur le « contrôle ouvrier » et les luttes de la base. Le réseau à la source de ces échanges s'est en fait dessiné bien plus tôt mais il devient visible dans le contexte de l'après-1968. Si les échanges semblent diminuer rapidement, en raison de contingences nationales mais aussi du fait de divergences entre partis et syndicats, leur influence se prolonge dans la deuxième partie de la décennie au niveau syndical. Les réflexions partagées entre CFDT et CGIL autour de « l'austérité négociée » participent au recentrage de la confédération française.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais At the outset of the 1970s, the culture of what was known as the deuxième gauche, or “New Left”, was enriched by exchanges between French and Italian politicians and trade unionists. Drawing upon grassroots struggles and the notion of “workers' control”, these exchanges led to a revival of the socialism promoted by this non-communist left. The network at the origin of these exchanges had actually emerged much earlier but only became visible in the post-1968 context. While these exchanges seem to have rapidly dissipated as a result of national contingencies and disagreements between parties and labor unions, their influence over labor unions persisted through the second half of the decade. Shared discussions between the CFDT and CGIL concerning the issue of “negotiated austerity” contributed to reorienting the French confederation's adoption of a more centrist position.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/histoirepolitique/595