Titre | Que reste-t-il des « Trente Glorieuses » ? | |
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Auteur | Nicolas Delalande, Éric Monnet, Laure Quennouëlle-Corre, Laurent Warlouzet | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 42, septembre-décembre 2020 Nouvelles gauches et extrêmes gauches européennes à l'épreuve des années 1970 | |
Rubrique / Thématique | Pistes & débats |
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Résumé |
Si les « Trente Glorieuses » ont été remises en cause par les historiens pour ses dégâts environnementaux, elles n'en restent pas moins une période de croissance exceptionnelle et de forte réduction des inégalités de patrimoine et de revenu. Or les ressorts de ce phénomène d'expansion et son délitement dans les années 1970 restent un sujet d'interrogation pour les historiens comme pour les économistes. Au croisement des deux logiques, le livre récent d'Éric Monnet, mêlant l'approche qualitative d'étude du processus de décision sur la base d'archives chère aux historiens, et la démarche quantitative propre aux économistes, propose son interprétation à travers une étude portant sur la politique monétaire de la Banque de France. Il est ici discuté par trois historiens de l'économie, qui remettent en perspective ses apports, d'abord dans une vision politique d'histoire de l'État par Nicolas Delalande, ensuite avec un regard plus institutionnel et financier chez Laure Quennouëlle-Corre, et enfin avec une perspective franco-européenne chez Laurent Warlouzet. L'auteur, Éric Monnet, conclut ce tour d'horizon par son propre éclairage. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
While the “Trente Glorieuses” have been called into question for the environmental damage they caused, they nevertheless remain a period of exceptional growth characterized by a significant reduction of inequalities in income and wealth. For historians and economists alike, however, the sources of this expansionist phenomenon and its unravelling in the 1970s continues to raise questions. Mixing the qualitative approach much-loved by historians, who study archives for insight into the decision-making process and the quantitative approach characteristic of economists, Éric Monnet's book offers an interpretation of Banque de France monetary policy at the intersection of two logics. In the present article, three economic historians discuss this interpretation and contextualize its contributions: Nicolas Delalande offers a political vision of state history; Laure Quennouëlle-Corre brings a more institutional and financial perspective to bear; and Laurent Warlouzet examines the question at the Franco-European level. In its conclusion, Éric Monnet offers his own perspective on this survey. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/histoirepolitique/631 |